Le département de Khebri a, contre toute attente, entériné sa politique visant le développement des énergies renouvelables. Les énergies renouvelables et l'investissement dans ce domaine constituent deux priorités aussi bien importantes qu'urgentes du département de Salah Khebri. C'est ce qu'a laissé entendre le ministre en donnant hier matin à Oran le coup d'envoi du Salon international des énergies renouvelables, Era. Il dira en ce sens que son département met le paquet en vue de produire au moins 27% des énergies renouvelables. Le ministère de l'Energie semble avoir identifié le créneau dont l'investissement passe en priorité. Là encore, le ministre revient et annonce que «l'investissement vise en priorité et en grande partie l'énergie solaire. Il argumente ses dires par les atouts naturels que recèle le pays dont notamment le vaste Sahara qui peut aisément constituer une base importante pour le développement d'un tel domaine». Dans cet investissement, le département de Khebri a, contre toute attente, entériné sa politique visant le développement des énergies renouvelables. Salah Khebri a indiqué dans ce registre qu'«à l'horizon de 2030, l'Algérie vise la production de pas moins de 22.000 mégaWatts à partir des énergies renouvelables». Atteindre une telle production pourrait se répercuter positivement sur la vie sociale des foyers. En développant une telle théorie, Salah Khebri a affirmé que «les prix de l'énergie consommée pourraient être revus à la baisse et ce à la faveur de la production des 22.000 mégaWatts d'ici moins de 15 années». D'amples nouveautés seront apportées afin de pouvoir hausser la production de l'énergie, à commencer par l'implication du secteur privé dans l'investissement dans ce créneau pour lequel le ministère met l'accent afin de mettre d'importantes ressources énergétiques à la disposition des utilisateurs, foyers, PME, etc. C'est ce qu'a annoncé le ministre de l'Energie hier tout en expliquant que «le développement des énergies renouvelables constitue l'un des grands défis et d'une importance capitale des temps actuels». Dans un autre registre, l'Algérie qui joue un rôle de premier ordre dans la protection du cadre environnemental, sera présente à l'occasion de la rencontre internationale sur le climat qui sera domiciliée dans la capitale française, Paris. Ladite rencontre sera également axée sur les débats portant sur la nécessité de l'amoindrissement des émissions de gaz carbonique. La nouvelle tarification de l'électricité est une rumeur sans fondement. La facture ne sera pas touchée. C'est ce qu'a affirmé à L'Expression, une source proche de la Sonelgaz ayant requis l'anonymat en expliquant que «malgré la dégringolade des cours du pétrole dans le marché mondial, le prix de l'électricité ne sera pas augmenté». «Les ménages ne seront pas concernés par une quelconque révision de la facture de la consommation de l'énergie, cela ne risque pas d'être le même cas pour les entreprises industrielles», a ajouté la même source ajoutant que «la Sonelgaz est en phase de développement et de renouvellement de tous ses équipements». Pour cette entreprise, la Sonelgaz, le ton est au recouvrement de ses importantes créances, notamment celles dont sont redevables les collectivités locales. «Ces dettes s'élèvent à plusieurs milliards de dinars», a affirmé la même source.