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«Notre carte politique est à réviser»
LE PRESIDENT DEVOILE UN AUTRE PAN DE SON PROGRAMME
Publié dans L'Expression le 02 - 12 - 2004

Sans le retour définitif de la paix, Bouteflika refuse que soit levé l'état d'urgence.
Même si le chef de l'Etat est venu mettre un terme à la légitimité historique des anciens moudjahidine pour instaurer celle du peuple, il n'en a pas moins profité de la tribune insigne que procure le congrès de l'ONM pour aborder des sujets d'une extrême sensibilité. Bouteflika, qui accorde très souvent une grande importance aux tribunes à partir desquelles il s'exprime, a profité de celle des moudjahidine pour annoncer de grands «chambardements» dans le paysage politique et, accessoirement, médiatique dans un avenir peu proche, restant encore à définir. C'est ainsi qu'il a réaffirmé son «indéfectible attachement» à la démocratie pluraliste avec ses corollaires que sont la liberté d'expression, de se réunir et d'exercer librement toutes formes d'activités politiques. Il conditionne toutefois cette «utopie» au retour définitif de la paix civile dans le pays. Un préalable, du reste, qui conditionne la levée de l'état d'urgence. Il est vrai qu'à toutes les interpellations, notamment parlementaires, adressées en ce sens au ministre de l'Intérieur, il n'a eu de cesse de répéter que cette situation ne gêne en rien la vie quotidienne des citoyens. Si cela est en grande partie vrai, il n'en demeure pas moins que les partis et les organisations en sont grandement gênés, empêchés qu'ils sont de se réunir sans autorisations, mais aussi d'organiser des manifestations de rues, moyens de pression démocratiques usités de par le monde.
Dans la foulée, le président a réitéré son attachement à une presse professionnelle, responsable et soucieuse des intérêts de la nation. Les spéculations vont bon train sur la décision que pourrait prendre Bouteflika, interpellé de toutes parts, sur la libération de Mohamed Benchicou et Ahmed Bennaoum, respectivement directeurs du Matin et d'Er-Raï.
Mais le point le plus important sans doute, celui sur lequel la presse a longuement spéculé avant cela, sans qu'aucune confirmation officielle n'en soit donnée avant ce jour, concerne bel et bien «la révision de la carte politique nationale». Ce sont là les propres termes du président. Ils renseignent assez, semble-t-il, sur la gêne dans laquelle il se trouve avec son «Alliance» imposée. Celle-ci a, longtemps durant, développé un discours diamétralement opposé à celui du chef de l'Etat, portant réconciliation nationale globale et sans exclusive. Bouteflika, en fait, donne l'air de se sentir plus proche des signataires du «contrat national» que de ses actuels «alliés», détenant une écrasante majorité au sein du gouvernement et des deux chambres parlementaires. Les signataires de ce contrat, est-il besoin de le rappeler, sont le FFS, le PT, le mouvement El Islah, Ahmed Ben Bella, les politiques responsables de l'ex-FIS ainsi que les anciens dirigeants du FLN sous Mehri. Partant de la déclaration, hautement significative de Bouteflika, il est déjà possible de prévoir qu'il n'y aura pas dissolution de l'APN puisque le temps n'est pas encore venu, à ses yeux, de «chambouler» le paysage politique, ni même médiatique même si ce dernier à reçu quelques puissants coups de boutoir. Il est, en outre, à peu près certain que l'honneur rendu à Aït Ahmed répond à cette logique alors que nous savons que Bouteflika n'a jamais caché son respect pour la constance et la rectitude politique d'un parti comme le PT avec une battante comme Louisa Hanoune à sa tête. De même, il est possible de spéculer sur le dénouement de la crise du FLN, lequel ne saurait se faire sans le retour en force des réconciliateurs de la première heure, avec à leur tête Abdelhamid Mehri, Mouloud Hamrouche et Abdelaziz Belkhadem pour ne citer que ceux-là.
La sortie du président, qui ne devait pas être un «secret» pour les membres du gouvernement, mais aussi les dirigeants des membres de l'Alliance présidentielle, explique en grande partie les «cafouillages» et «crocs-en-jambe» enregistrés ces derniers temps chez nos ministres d'une part, et la mise sous le boisseau de la structure conjointement présidée par Ouyahia, Belkhadem et Soltani de l'autre. Dire que les rebondissements et les surprises ne font que commencer!


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