Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, partisan d'une ligne dure face à la crise des migrants, a affirmé vendredi que l'Europe avait été "trahie" à cet égard par une conspiration menée par de puissants financiers, la gauche et des responsables non élus. "L'Europe a été trahie, si nous ne défendons pas (ses intérêts), le continent n'appartiendra plus aux citoyens qui vivent ici", a déclaré M. Orban lors d'une conférence à Budapest. Il a notamment mis en cause le financier américain d'origine hongroise George Soros, affirmant que les plans "de financiers bien organisés, ceux qui pensent au-delà des Etats-nations, et de dirigeants qui n'ont jamais été élus" pourraient devenir réalité. Il a également accusé la gauche européenne d'oeuvrer à l'affaiblissement des Etats-nations au profit de la dimension internationale et du cosmopolitisme