Plusieurs compagnons de lutte et de travail de Pierre Chaulet que nous avons rencontrés hier, lors de l'enterrement de Claudine Chaulet, n'ont pas manqué de nous faire part de leur amertume face à l'incompréhensible «oubli», trois années après la disparition de ce grand homme qui a tout donné à l'Algérie, des autorités publiques de baptiser de son nom, au moins, un amphithéâtre dans un quelconque institut de médecine du pays. Une préoccupation que nous avons transmise, illico presto, au ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, à son arrivée au cimetière chrétien de Diar Essaâda, sur les hauteurs d'Alger. La réponse de ce dernier ne peut qu'être réjouissante pour ceux qui ne comprenaient pas «l'oubli» précité: le nom de Pierre Chaulet sera, très bientôt, donné à un hôpital de 150 lits qui sera inauguré dans les tout prochains jours à Alger...