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"On a besoin d'un Etat de droit pas d'un Etat civil"
ALI BENFLIS À PROPOS DE LA REVISION DE LA CONSTITUTION
Publié dans L'Expression le 03 - 11 - 2015

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Se disant «prêt» à participer à un dialogue politique inclusif et sérieux, Ali Benflis plaide pour «un Etat de droit» en précisant qu'«un Etat civil peut ne pas être démocratique».
S'exprimant sur la situation politique et économique du pays dans le cadre d'un entretien accordé au journal arabophone El Bilad, Ali Benflis, président de Talaïa El Houriet, a indiqué que «l'Etat civil auquel appellent certains hommes politiques est une idée absolument impertinente et en qualifiant le débat sur cette question de «grosse arnaque». «Le débat sur l'Etat civil est une grosse arnaque. Car le corollaire de la démocratie, c'est l'Etat de droit et non pas l'Etat civil; un Etat civil peut ne pas être démocratique. Je suis un homme de droit et je ne connaîs ni ne crois qu'en l'Etat de droit et les éléments constitutifs d'un Etat de droit sont connus», a-t-il expliqué. Interrogé sur la révision de la Constitution qui semble être, sous peu, imminente, le président de Talaïa El Houriet, a déclaré que «le problème de l'Algérie n'est pas dans la Constitution mais dans le système politique en place». «A quoi sert de changer la Constitution alors que le pouvoir est toujours vacant et la légitimité des institutions est inexistante?», s'est-il interrogé avant de trancher: «La meilleure des Constitutions ne pourra pas venir à bout des problèmes de ce genre.» Par ailleurs, réagissant au discours de Bouteflika, Ali Benflis a rappelé la position qu'il a prise depuis que le projet a été évoqué. «J'ai déjà dit que la révision de la Constitution est une diversion qui vise à détourner l'attention des Algériens des vraies questions», a-t-il dit à ce propos, sans nullement tenir compte des engagements du chef de l'Etat à consacrer la séparation des pouvoirs, la dotation de l'opposition parlementaire de prérogatives et la mise en place d'une commission indépendante pour la préparation des élections, trois revendications-phares de l'opposition, dans le cadre de la révision de la Constitution.
Néanmoins, Ali Benflis a tenu à préciser qu'il est «prêt à participer à tout moment à un dialogue national inclusif et sérieux dont l'objectif est d'apporter une solution à la crise politique du système actuel et la restitution de la parole au peuple». Sur ce point, le candidat malheureux à la présidentielle de 2014 a également évoqué l'opposition qui, devenant de plus en plus forte et unie, doit être prise en considération. «L'opposition existe et elle est structurée et, pour la première fois dans l'histoire du pays, unie. De plus, elle porte une véritable alternative,»a-t-il appuyé. L'autre point évoqué par Ali Benflis, c'est la situation économique du pays qui, depuis quelque temps, mobilise aussi bien le gouvernement, les patrons, les hommes politiques que les experts. Selon lui, «la chute des prix du pétrole est venue lever le voile sur ce que la corruption, la dilapidation des deniers publics, le gaspillage et la prédation ont fait pour notre économie et, simultanément, brisé les masques qui, jusque-là, cachent les échecs cuisants du gouvernement». En faisant ce constat, il a, en outre, prévenu quant aux effets que peuvent produire les mesures prises par le gouvernement en vue de sortir de cette situation de crise et dont les premières victimes sont, selon lui, les simples citoyens». «Sur le plan social, la situation risque de provoquer une détérioration plus grave, suite notamment à l'augmentation des impôts à l'endroit des citoyens,» a-t-il relevé en regrettant «l'altération» du discours politique de certains responsables au pouvoir qui, au lieu d'écouter l'opposition, la fustigent et la menacent.


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