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Le ravisseur était un ami de la famille
LE JEUNE AMINE A ETE RETROUVE SAIN ET SAUF
Publié dans L'Expression le 03 - 11 - 2015

Pour Khalti Djamila, la grand-mère de Amine, le cauchemar s'achève dans la jubilation
«Dans chaque ami il y a la moitié d'un traître» disait Rivarol, écrivain et essayiste français. Ce n'est pas un postulat, mais avec cette terrible affaire de l'enfant Amine Yarichène on est tenté de croire en cette citation.
Finalement, Amine a été enlevé par l'ami intime de la famille. Durant les 13 jours de captivité et de calvaire vécus par la famille, le ravisseur était à côté du père. C'est lui qui était au peloton de tête de la marche organisée par les citoyens exigeant la libération de l'enfant. C'est lui qui suggérait au père de payer la rançon de 1.5 million d'euros, soit l'équivalent de 30 milliards de centimes exigés par...les ravisseurs. Sa photo était au salon de la maison familiale. Un épisode digne des séries policières américaines. Pour déchiffrer cet écheveau il fallait un spécialiste aguerri, un homme de flair.
Les Américains ont Colombo et l'Algérie a sa gendarmerie. C'est ce corps d'élite qui a remonté le fil de l'affaire, tend une souricière et récupére l'enfant sain et sauf. Mais enfin qu'importe le corps qui a retrouvé Amine, l'essentiel est que l'affaire ait connu un heureux dénouement.
Âgé de sept ans, Amine Yarichène a disparu mercredi 21 octobre vers 8h entre le chemin de son école et le domicile familial sis au 11-Décembre à Dély Ibrahim, Alger. L'enlèvement a jeté l'effroi sur la famille et les voisins choqués et demeurés sans nouvelles de l'enfant. La Gendarmerie nationale et la police se sont mobilisés et vont à la recherche des ravisseurs. Tout a été passé au crible et rien n'a été laissé au hasard. De grands moyens ont été mobilisés par les services de la gendarmerie investie à fond dans ce dossier. Des hélicoptères et des chiens renifleurs sont utilisés à la recherche de la moindre piste pour identifier les criminels. Parallèlement, la société civile appuyée par les médias s'est également mobilisée et ensemble ils ont fait leur affaire. Ce travail a payé. Grand soulagement hier, la famille de Yarichène a retrouvé son enfant. Amine a été libéré hier matin par les éléments de la Gendarmerie nationale dans une habitation située à Mohammadia (Alger) où il était retenu en otage depuis le 21 octobre dernier. L'assaut a été donné après avoir passé au crible les communications téléphoniques de l'un des ravisseurs aux parents de l'enfant.
Ce terrible épisode qui a plongé en émoi les Algériens n'est pas le premier. Serait-il le dernier? Le ministre de la Justice, Tayeb Louh, qui a suivi l'opération de recherche et d'investigation, a promis de durcir la loi contre les ravisseurs et les kidnappeurs d'enfants. Il ne peut en être autrement car la terreur est en passe de s'installer au sein de la société algérienne. L'enlèvement de Amine, intervient quelques jours après un terrible drame qui a plongé le pays dans l'émoi. Deux tragiques faits divers ont déchiré le coeur de millions d'Algériens. Qui oubliera Abderrahim Grine et Anès Mahfoud Berjem dont les corps inanimés ont été retrouvés par la Protection civile? Le 26 septembre dernier, le corps du petit Abderrahim Grine a été découvert dans une forêt située au lieu-dit Djermane, à 7 km à l'est de la ville d'El Eulma, dans la wilaya de Sétif, en décomposition. L'enfant a été assassiné par son père qui a avoué son crime macabre au moment de son arrestation. Et cette découverte macabre s'est ajoutée à une autre, la découverte, quelques jours plus tard à Mila, de la dépouille du petit Anès Berjem, tué par ses ravisseurs et abandonné dans une forêt. Qui arrêtera ces drames qui se comptent désormais en centaines? Plus de 200 enfants ont été victimes d'enlèvements à travers le pays. Un triste épisode qui relance le débat sur les lois sur la protection des enfants en Algérie. Les enlèvements et les disparitions mystérieuses d'enfants suscitent beaucoup d'interrogations sur ce phénomène qui a pris des dimensions alarmantes et la psychose a gagné toutes les familles. Depuis ces dix dernières années, l'Algérie connaît un autre type d'insécurité qui vient prendre la place de la terreur terroriste: la criminalité qui s'exprime par les kidnappings. Le phénomène a commencé par l'enlèvement et parfois l'assassinat des hommes d'affaires en Kabylie. Près de 70 patrons ont été enlevés.On se rappelle du dramatique épisode du patron Hend Slimana froidement abattu à Aghribs, il y a trois ans. Qui veut plonger l'Algérie dans la psychose? La question s'impose plus qu'elle ne se pose aujourd'hui.


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