img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P151103-15.jpg" alt=""je n'ai nullement justifié la mort de Abane Ramdane"" / Daho Ould Kablia dément avoir tenu les propos qui lui ont été imputés dans un entretien publié par le quotidien Echourouk et que le journal électronique TSA a repris. L'ancien ministre de l'Intérieur qui dit avoir fait part de son insatisfaction au directeur général du journal arabophone, affirme que ses réponses faites en français ont été mal traduites. En tout cas, il affirme à TSA n'avoir pas tenu des propos allant dans le sens d'une justification de l'exécution de Abane Ramdane. «Dans mes déclarations, je n'ai nullement défendu et encore moins justifié la mort de Abane Ramdane. Je me suis borné à évoquer les crises et les tensions qui ont émaillé le cours de la lutte de libération de 1954 à 1962, opposant certains responsables à leurs frères de combat. C'est une réalité historique que l'on ne peut cacher.» Concernant le cas de Abane Ramdane, l'ancien ministre de l'Intérieur dit avoir souligné «le travail gigantesque qu'il a accompli à Alger, de 1955 à 1957». En fait, Daho Ould Kablia n'apportait pas un témoignage direct. «N'étant ni acteur ni témoin, ce que j'ai écrit se retrouve dans les écrits et les déclarations de nombreux acteurs qui ont vécu cette période», rappelle-t-il dans l'explication qu'il a fournie. Et comme signe de sa sincérité et surtout de son souci de ne pas ternir l'image du chahid Abane Ramdane, l'ancien ministre s'adresse à la famille Abane: «Pour ceux qui estiment que j'ai attenté à la dignité de Abane Ramdane, j'exprime mes regrets, à sa famille en particulier et je dis que j'ai eu l'occasion lors d'une conférence à Tizi Ouzou même, de parler des apports de Abane Ramdane à la Révolution dans sa phase de construction et de Krim Belkacem dans le couronnement de la lutte, lors des mémorables négociations pour la fin de la guerre et pour le triomphe de la liberté en Mars 1962.»