img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P130707-20.jpg" alt=""Sur Echourouk TV, il n'y a ni censure ni autocensure"" / A l'occasion de la soirée de lancement du programme Ramadhan sur Echourouk TV, nous avons rencontré Lakhdar Boukhers, le producteur et le héros de la série comique Imarat Hadj Lakhdar. L'ancien héros de Carnaval fi dechra, est revenu sur sa dernière production qui est présentée comme le programme phare de la chaîne privée. Rencontre avec un comédien qui n'a pas perdu le sens de l'humour et la morale. Imarat Hadja Lakhdar est pour la deuxième saison sur la chaîne Echourouk TV, quoi de neuf dans cette série durant ce Ramadhan? Dans cette nouvelle série on parle de sujets jamais traités comme la présidentielle, le vote, la campagne électorale et d'autres sujets très sensibles, c'est un peu dans le même esprit que Carnaval fi dechra. C'est un peu trop politique, on parle aussi de la guerre des gangs, de la prolifération des épées, la bataille entre quartiers.... Mais c'est très violent? Non du tout, c'est toujours moralisateur et comique, c'est dans le même esprit que Carnaval fi dechra, il y a beaucoup d'extérieurs et une figuration extraordinaire. Le tout concentré sur la famille Hadj Lakhdar, par exemple, on parle dans un épisode du phénomène du visa quand toute la famille décide de partir en faisant des visas, mais Hadj Lakhdar découvre l'action il décide alors de faire tomber le projet. Vous avez choisi Echourouk TV au lieu de l'Entv pourquoi? Parce que sur Echourouk TV on peut oser, il y a plus de liberté, il n'y a pas de censure ou d'autocensure! Echourouk TV c'est mieux, car elle vous laisse libre pour le financement de la série. C'est le sponsor qui vous paye directement. Pour cette série nous avons déjà trois sponsors, Ford, Hodna et Sim ce qui est énorme pour une seule série. Cette année tu auras comme concurrent Biyouna, ton avis sur son retour au petit écran? Je suis content pour son retour c'est une comédienne formidable et c'est bien qu'elle soit revenue sur les écrans algériens. A un moment donné, on s'est dit qu'on l'a perdue, car elle a bien réussi en France! Mis à part la télévision qu'est-ce que tu prépares pour le cinéma? Je n'ai pas abandonné le cinéma, je travaille sur le scénario d'un grand film politique et comique qui s'intitule Monsieur le Ministre et qui raconte l'histoire d'un simple citoyen qui devient du jour au lendemain ministre. C'est un peu dans le même style que les films que fait Adel Imam.