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"J'ai commencé mon roman à Tizi Ouzou"
20ÈME SALON INTERNATIONAL DU LIVRE D'ALGER : MANSOUR KEDIDIR
Publié dans L'Expression le 04 - 11 - 2015

img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P151104-03.jpg" alt=""J'ai commencé mon roman à Tizi Ouzou"" /
Ancien procureur général à Tizi Ouzou, durant les années quatre-vingt dix, et ancien directeur de la chefferie du gouvernement, Mansour Kedidir est surtout un romancier de talent qui prend part pour la première fois au Salon international du livre d'Alger. Pourtant, la sortie de son premier roman remonte à 1985 en France. Il a publié ensuite, en 1999, un deuxième roman chez l'Enag avant d'éditer chez Apic, «La nuit la plus longue», il y a quelques jours. Il s'agit d'un volumineux roman qui se lit d'une traite et qui porte, d'une manière fort émouvante sur les années de la tragédie nationale. La longue carrière de magistrat de Mansour Kedidir est désormais derrière lui. Actuellement, il est chercheur au Crasc d'Oran en free lance. Il a donc plus de temps pour s'adonner à sa passion de prédilection, l'écriture romanesque. Une passion qui est née au cours de son adolescence, du temps où il faisait du théâtre. C'est ce qui fera germer en lui l'amour de tout ce qui est art et plus particulièrement le roman. Mais c'est lorsqu'il lira les romans de William Faulkner, qu'il deviendra un mordu de l'écriture pour longtemps et pour de bon. Il conclut alors que la vie pour lui ne peut être sans cet art solitaire mais passionnant. Il opte alors pour une façon d'écrire de longue haleine et non pas superficielle et comme on l'a dénommée à un certain temps en Algérie, une écriture de l'urgence. Rencontré au stand des Editions Apic, hier, où il est venu dédicacer son nouveau roman dans le cadre du Sila, Mansour Kedidir explique qu'il a écrit ce livre sur la tragédie nationale car d'abord et avant tout il en a été acteur et témoin. «Comme tous les citoyens algériens, j'étais impliqué directement dans ces événements et j'ai vécu cette période de près», souligne l'auteur de «La nuit la plus longue». Notre interlocuteur explique que son roman est certes une fiction, mais avec une part indéniable de réel, comme tout roman d'ailleurs. «L'imagination ne peut pas échapper à la réalité», précise Mansour Kedidir. Son roman tente ainsi d'analyser le phénomène de l'islamisme extrémiste. Notre interlocuteur précise d'ailleurs que pour lui, le roman constitue une autre manière d'écrire l'Histoire. Et de rappeler qu'il a commencé l'écriture de «La nuit la plus longue» du temps où il était procureur général à Tizi Ouzou il y a plus de quinze ans. Quant au choix de la langue française pour se livrer à ce plaisir et à cette thérapie que constitue l'écriture, Mansour Kedidir explique qu'il appartient à la génération d'Algériens qui a bénéficié d'une formation bilingue. Et la sienne en l'occurrence, en tant qu'ancien énarque, fût en langue française. Mansour Kedidir souligne en outre que s'il a opté pour le roman plutôt que pour le témoignage ou carrément le récit c'est parce que le roman est un art qui transcende certaines règles académiques. «Le roman est l'art le moins gouverné, comme l'a écrit André Malraux dans une préface d'un roman de William Faulkner», souligne en outre Mansour Kedidir.
Et d'ajouter: «Le roman est une vision de l'histoire qui permet de parler des déchirements, de la douleur mais aussi de l'espoir. L'écriture romanesque a une fonction servant à exorciser le passé dont se sert tout écrivain.» Notre auteur considère la tenue du Salon international du livre d'Alger comme étant un grand événement culturel à encourager et à saluer comme il salue aussi l'institution du Prix du meilleur roman Assia Djebar «qui est une excellente initiative».
Quant à la question inhérente au fait que la France soit l'invité d'honneur du Sila pour cette année, Mansour Kedidir considère que nous sommes dans le domaine de la culture qui transcende les malentendus. «Une telle initiative est à saluer également car elle peut permettre de jeter les jalons d'une véritable réconciliation avec la France», conclut Mansour Kedidir.


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