Les Rouge et Noir veulent ramener le trophée de Lubumbashi Les supporters fondent leurs espoirs sur le fait que leur club a été très performant loin de ses bases lors de cette campagne africaine. Si aux yeux de certains, et ils sont nombreux, les carottes sont désormais bel et bien cuites pour les Rouge et Noir, et que ces derniers ont notamment gâché samedi dernier au stade Omar-Hammadi de Bologhine, leurs chances de remporter pour la première fois, la Ligue des champions, par contre, les éternels irréductibles supporters usmistes, croient toujours à l'exploit des gars de Soustara, le 8 novembre prochain à Lubumbashi. Ainsi, malgré la terrible dernière déconvenue en date essuyée le 31 octobre passé, et sanctionnée par une très amère défaite de 2 à 1 face aux Congolais du TP Mazembe, le coach Miloud Hamdi qui avait dans un premier temps déclaré à la fin de la première manche perdue avec perte et fracas à Alger, qu'il ne regrettait nullement ses choix, avant de conclure qu'il était persuadé de voir son équipe capable de rendre la pareille aux Corbeaux de Lubumbashi. Il est vrai que Hamdi est en droit de croire encore aux chances des Rouge et Noir, au même titre que ses joueurs, dont la plupart estiment qu'il reste devant eux 90 minutes, pour renverser une situation, au demeurant fort compromise à Bologhine. Pour cause, si avant la manche aller, Fabrice Carteron et Miloud Hamdi avaient déclaré comme un seul homme, lors de la traditionnelle conférence de presse d'avant-match, que le TP Mazembe et l'USM Alger, partaient pratiquement à chances égales, et que c'était du 50/50, aujourd'hui nous sommes tentés de croire qu'il reste aujourd'hui aux Rouge et Noir pas plus de 10% de chances. Pour preuve, les deux buts encaissés à Omar Hammadi par les camarades de Hamza Koudri, risquent fort de peser très lourd lors de l'empoignade retour, même si le club congolais sera privé en attaquant du redoutable Zambien Kalaba, ainsi que du solide et très rugueux défenseur Kasusula, suite à un accident de moto dont vient d'être victime l'arrière international congolais. De plus, avec une formation usmiste qui sera de nouveau handicapée par l'absence de Khoualed, Meftah, et autres El Orfi, pour cause de suspension, même si Miloud Hamdi pourra toujours miser sur les retours de Benkhemassa et du jeune excellent défenseur Abdellaoui, il n'est guère probable que l'USM Alger soit désormais réellement assez armée pour revenir de Lubumbashi avec le trophée continental le plus huppé, et déjà remporté à quatre reprises par le TP Mazembe. Les nombreuses carences défensives dont ont fait preuve les Rouge et Noir, et relevées à maintes reprises, avant même d'affronter les Corbeaux de Lubumbashi, ainsi que les derniers choix effectués par le coach Miloud Hamdi, et qui se sont malheureusement avérés infructueux samedi soir dernier face au TP Mazembe, ne penchent guère aujourd'hui en faveur des gars de Soustara qui s'envolent vendredi matin (7h) vers le Congo, par avion spécial. Certes Hadj Adlène, l'actuel porte-parole emblématique des Rouge et Noir, garde toujours bon espoir. C'est surtout aussi le même son de cloche du côté des indéfectibles supporters usmistes qui croient encore, à une véritable résurrection de l'USM Alger, en s'appuyant sur le fait que les Rouge et Noir se sont souvent avérés très redoutables hors de leurs bases, comme cela avait été le cas en demi-finale face au Hilal de Khartoum. Ainsi, du côté de Soustara et celui des habituels fiefs usmistes, rien n'est encore définitivement joué: vivement le 8 novembre prochain à Lubumbashi. Il est vrai qu'en football tous les rêves sont permis, même si celui que caressent depuis des années les Rouge et Noir, semble être désormais très difficile à réaliser, notamment depuis que les Corbeaux n'ont pas commis l'erreur de mordre à l'hameçon, encore moins se laisser «appâter» dans un chaudron bologhinois, tombé brutalement de très haut au final. Le réveil a été plutôt brutal, et maintenant il va falloir à tout prix reprendre tous ses esprits, avant d'espérer jouer tout son va-tout, dimanche prochain à Lubumbashi. Ce n'est surtout guère le moment des regrets, mais par contre celui des très infimes ultimes chances de succès. Dixit Mohamed Lamine Zemmamouche: «Nous n'avons pas encore dit notre dernier mot, ni définitivement abdiqué!». Il est vrai que la bonne étoile de l'excellent portier n°1 des Rouge et Noir, peut encore réaliser un énième miracle auquel Soustara y croit.