img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P151108-13.jpg" alt=""Qui est votre parrain?"" / Le secrétaire général du FLN a violemment critiqué l'opposition, le groupe des 19 et le RND lors d'un point de presse qu'il a animé à l'issue d'une AG de son parti qu'il a présenté comme «la locomotive de la scène politique nationale». A l'issue d'une assemblée générale élective du candidat d'Alger aux élections sénatoriales prévues pour la fin du mois de décembre, Amar Saâdani, secrétaire général du FLN, a déclaré que «personne n'a le droit de demander des comptes au président de la République». «Louisa Hanoune a perdu son équilibre» «Selon la Constitution, personne n'a le droit de demander des comptes au président de la République. Il n'y a que le peuple, la Constitution et sa conscience qui peuvent l'interpeller. Les 19 personnes qui veulent rencontrer le président pour s'assurer que c'est lui qui dirige le pays n'ont pas toutes les mêmes motivations. Il y en a parmi eux qui sont motivés par l'intérêt national, il y en a qui ont des intérêts personnels et, derrière tous, il y a le parrain», a-t-il déclaré sans donner de nom, mais faisant sans doute allusion à Toufik, avant de s'attaquer violemment à Louisa Hanoune en la qualifiant carrément de «déséquilibrée». «Qu'est-ce qu'une femme politique fait avec des moudjahidine et des citoyens? Tous les canaux lui sont ouverts, pourquoi a-telle recours à ce genre de démarche? Est-elle dans un travail politique ou dans l'action associative? Visiblement, Louisa Hanoune a perdu son équilibre. Depuis que ceux qui la soutiennent sont partis, elle a complètement perdu son équilibre», a-t-il accusé. Le FLN est la locomotive Abordant par la suite son initiative de création d'un Front national de soutien au président de la République, Amar Saâdani a d'emblée souligné que son parti ne se laisserait conduire par aucune autre formation politique. «C'est le FLN qui est la locomotive. Nous n'accepterons jamais d'être remorqué par un autre parti. Le RND n'a pas d'initiative. L'opposition non plus. Par contre, l'initiative du FLN est sérieuse et consistante. Que chacun fasse son initiative et le peuple tranchera», a-t-il souligné, en indiquant que l'initiative du FLN a déjà été signée officiellement par neuf partis» et qu'une «quarantaine d'autres signataires potentiels, notamment des partis politiques, des associations et des personnalités nationales ont déjà donné leur accord de principe». Réhabiliter les élus Sur un autre volet, à savoir la pratique de la démocratie au sein de l'ex-parti unique, Amar Saâdani a déclaré que «les vieilles pratiques qui consistent à acheter un poste ou à user d'un procédé de corruption pour se faire porter candidat du parti sont révolues». «Le FLN veut, dans la conjoncture actuelle qui est sensible, réitérer sa conviction que la démocratie, c'est l'urne, c'est la transparence. Les anciennes pratiques sont révolues parce qu'elles produisent des effets néfastes et pervers sur l'image du parti et constituent une violation de la souveraineté des militants», a-t-il indiqué. Et de préciser: «La pratique démocratique dans le cadre de l'élection des candidats du FLN aux sénatoriales a été la règle dans toutes les wilayas. A travers cette démarche, on ouvre la voie à une nouvelle ère.» Déclinant par la suite les objectifs de cette réorientation de son parti, Amar Saâdani a vivement insisté sur la réhabilitation de la fonction d'élu et la consolidation de sa légitimité à travers des pratiques démocratiques. «L'élu a besoin d'être réhabilité à travers un processus de légitimation démocratique. Sans sa base, l'élu ne peut rien. Il est incapable de mener son mandat à bon escient.» Par ailleurs, revenant à l'objet de l'assemblée générale élective, Amar Saâdani a fait savoir que 484 élus du parti étaient présents pour élire le candidat du FLN sur les sept qui se sont présentés. «Nous avons sept candidats issus des sept circonscriptions de la capitale. Une fois élu, notre candidat doit être soutenu par tout le monde. Celui qui trahit ce principe, ce n'est pas notre candidat qu'il aura trahi, ce n'est pas non plus le secrétaire général du parti qu'il aura trahi, mais c'est le FLN», a-t-il insisté. L'assemblée générale, qui s'est déroulée dans une atmosphère relativement calme, s'est terminée dans l'après-midi avec l'élection d'Abdelwahab Bensassi, vice-président de l'Assemblée populaire de wilaya d'Alger, comme candidat du FLN aux sénatoriales.