Des dirigeants arabes et sud-américains sont arrivés hier à Riyadh pour un sommet destiné à renforcer les relations entre leurs deux régions, géographiquement éloignées mais économiquement puissantes. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon devait s'adresser aux participants de ce quatrième sommet arabo-sud-américain, qui s'est ouvre hier en fin de journée. La télévision d'Etat saoudienne a montré l'arrivée du président du Venezuela Nicolas Maduro, dont le pays appartient, comme le royaume saoudien, à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le président Rafael Correa de l'Equateur, le plus petit pays membre de l'Opep, est également présent à Riyadh où sont arrivés plusieurs chefs d'Etat arabes, dont Abdel Fattah al-Sissi d'Egypte, Fouad Massoum d'Irak, Omar al-Bachir du Soudan ainsi que le roi Abdallah II de Jordanie et le président palestinien Mahmoud Abbas, selon les médias saoudiens. En prévision du sommet, le ministre soudanais des Affaires étrangères Ibrahim Ghandour a indiqué que les opportunités de coopération existaient mais «n'ont pas été encore exploitées pour profiter du potentiel» des deux régions. Les 22 membres de la Ligue arabe et 12 pays sud-américains ont tenu leur premier sommet en 2005.