Après une rupture qui a duré une année, en l'absence des conditions adéquates, la clinique Daksi a fini par avoir gain de cause par l'acquisition d'un matériel sophistiqué, qui répond parfaitement aux besoins du staff médical. Cette victoire chèrement payée a permis d'effectuer une greffe rénale dimanche sur un couple donneur-receveur. L'opération a été une réussite, selon les instances concernées, soulagées par la reprise de cette activité médicale au grand bonheur des patients. Tout le mérite revient au professeur Bendjaballah et son équipe, formée de deux greffeurs relevant du CHU, cinq néphrologues et quatre anesthésistes. Une même opération est programmée pour ce même mois, a-t-on, également appris. 140 malades attendent d'être opérés. Cependant, faut-il encore soulever à nouveau «le problème» de taille relatif aux donneurs. Ces derniers constituent par leur manque un véritable obstacle, auquel il faut trouver une solution dans les plus brefs délais. Pour cela, l'équipe médicale compte sur la presse pour sensibiliser la population d'autant qu'il s'agit de sauver des vies humaines.