La France et la Russie, toutes deux touchées par des attentats sanglants, ont annoncé mardi le début d'une coopération inédite dans la lutte contre le groupe Etat islamique en Syrie, dont elles ont à nouveau bombardé le fief. Parallèlement, les enquêteurs français cherchaient à comprendre le déroulé précis des attaques qui ont fait 129 morts et 352 blessés vendredi soir à Paris, et surtout à définir le nombre exact d'assaillants impliqués. Les Russes ont pour la première fois admis que le crash d'un avion russe dans le Sinaï égyptien, qui a fait 224 morts il y a deux semaines, était bien dû à un "attentat" à la bombe.