Le drame de l'avion russe, qui s'est écrasé au Sinaï, en Egypte, a créé une sorte de «spéculations» sur l'origine de ce drame qui a coûté la vie à 224 passagers. Les terroristes de Daech ciblés par les raids aériens effectués par l'aviation militaire russe en Syrie ont revendiqué l'«attentat» contre l'avion civil russe. Le ministre égyptien de l'Aviation civile a affirmé jeudi que les enquêteurs n'avaient pas encore de preuve ni de données confirmant l'hypothèse que l'explosion d'une bombe est à l'origine du crash de l'avion. Les autorités russes et égyptiennes avaient balayé les revendications des terroristes préférant, ce qui est logique, attendre la fin de l'enquête en cours sur les causes de ce crash. Pourtant, la Grande-Bretagne a estimé, mercredi, par la voix d'un porte-parole du Premier ministre, David Cameron, avoir «des craintes que la chute de l'avion ait été provoquée par un engin explosif» placé à bord de l'appareil. Aux Etats-Unis aussi, même version. Un haut responsable américain, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, a jugé «hautement probable» l'hypothèse d'une bombe à bord. Les chaînes CNN et NBC ont cité des responsables du renseignement américain s'inscrivant dans la même ligne. Le Kremlin a de son côté qualifié de «spéculations» toute hypothèse sur les causes de l'accident. Seule l'enquête en cours est à même de révéler les causes exactes du crash. Daech tire profit médiatiquement des spéculations qui favorisent la thèse de l'attentat pour provoquer la désertion des aéroports égyptiens et faire croire qu'elle possède une telle capacité de nuisance