Le technicien breton et son staff devront honorer leur contrat avec la FAF La dernière preuve du manque de communication sur le sujet de l'EN est cette réunion entre Gourcuff et Raouraoua. La réunion qui a rassemblé le président de la FAF, Mohamed Raouraoua et le sélectionneur de l'Equipe nationale, le Français Christian Gourcuff a été conforme à ce qui était attendu après la large victoire des Verts contre la Tanzanie (7-0) en match retour qualificatif au 3e et dernier tour de la Coupe du monde 2018. En effet, le maintien de Gourcuff au sein des Verts n'a surpris personne dans la mesure où chacune des deux parties concernée jouait la «prudence» à la veille du match retour contre la Tanzanie. Car avant cette rencontre et bien que les Verts soient revenus au score au match aller alors qu'ils étaient menés 2-0 pour terminer par un nul (2-2) satisfaisant, d'aucuns ne donnaient pas cher du maintien du coach Gourcuff. Et pour paraphraser Gourcuff justement, remarquons-le tout de même, «le coach des Verts serait-il resté si les Verts s'étaient contentés d'un seul but au match retour? On en douterait fort, car Gourcuff, bien qu'il faille saluer sa «largesse» de vouloir appliquer une «nouvelle stratégie pour le football algérien», s'est mal pris aux premières réactions du public et des journalistes. Et en évoquant les journalistes, parler de la communication est un sujet d'importance capitale dans toutes les relations. Gourcuff ne voulait pas «changer» ses idées bien qu'elles n'aient pas été vraiment concluantes pour ce début. Car, si ses plans pour le système des sélections sont bien modernes, il ne fallait pas s'attendre à des résultats imminents. Or, s'agissant de la sélection «A», ce sont les résultats qui priment. Et Gourcuff est le premier à le savoir. Les clubs algériens en eux-mêmes sont soumis à cet éternel «chantage» des supporters, les résultats d'abord, la manière ensuite. Les problèmes qui minaient les Verts avaient comme première «erreur» aussi bien de l'une comme de l'autre partie: le manque de communication. La preuve, cette histoire des vestiaires n'aurait jamais été étalée comme cela a été le cas, ajoutant de la pression aussi bien sur les joueurs que sur le staff technique et les dirigeants de la FAF. Quant au public, c'est lui qui détermine la vraie position, car étant par «instinct un vrai connaisseur du football». La dernière preuve du manque de communication sur le sujet de l'Equipe nationale, est cette dernière réunion entre Gourcuff et Raouraoua. Le maintien de Gourcuff, ou l'entente entre les deux parties, pour être plus équilibré s'est fait sous quelle forme? Avec quel objectif, pas au sujet des qualifications, mais en matière de «communication» et d'entourage de la sélection et sur quelle nouvelle donne? A toutes ces questions, même pas un simple communiqué de la FAF pour indiquer que finalement un accord est enfin intervenu entre les deux responsables concernés au sujet de l'avenir du staff technique des Verts dans son ensemble. Et tout a été fait dans un cadre de huis clos indicateur de «pas de changement». Et comme c'est dans l'anonymat que cette entente a été scellée entre les deux parties concernées, le public et les médias actent bien le résultat en attendant l'arrivée des choses sérieuses avec les prochaines échéances et les qualifications attendues de la part de cette sélection algérienne sous la houlette de Gourcuff et sous le patronage du président de la FAF.