Alors que les coupures électriques répétitives et la baisse de tension dans certaines régions inquiètent plus d'un, à la Sonelgaz, on estime que «la production d'énergie électrique a toujours suffi pour la couverture des besoins nationaux». Cependant, «le casse-tête qui se pose actuellement est surtout en matière de distribution», explique M.Nourdine Bouterfa, P-DG de Sonelgaz, interrogé en marge de la conférence internationale sur la formation dans le secteur de l'énergie. L'opération menée par Sonelgaz depuis le début de l'année en cours et qui a comme objectif l'amélioration de la distribution de l'énergie électrique aurait-elle déjà perdu toute sa consistance? Quoi qu'il en soit, le premier responsable de Sonelgaz assure que cette opération est toujours en cours et qu'elle devra être parachevée d'ici à janvier 2005. M.Bouterfa a, par ailleurs, tenu à rappeler «l'effort considérable de son entreprise pour créer une nouvelle ligne de distribution afin de parer à tout problème et améliorer ainsi le réseau de distribution». D'après son premier responsable, la Sonelgaz parvient actuellement à couvrir 96% des besoins du marché national. «Auparavant, seule une ligne assure l'opération de distribution. La Sonelgaz travaille aujourd'hui d'arrache-pied afin de joindre à la ligne existante déjà une nouvelle ligne qui permettra, en cas de coupure, de remédier au problème et de prendre le relais». Quant à l'alimentation en matière de gaz, Sonelgaz ne couvre, en effet, que 33 à 34% des besoins à l'échelle nationale. Sur le plan financier, M.Nourdine Bouterfa a fait savoir que son entreprise a enregistré, en 2004, un chiffre d'affaires à hauteur de 80 milliards de dinars, dont 800 millions à 1 milliard DA sont consacrés à la formation des cadres de Sonelgaz. En évoquant ce volet lié à la formation, le P-DG de Sonelgaz a laissé entendre qu'un projet de coopération a été paraphé avec l'institut IBM International de Paris et ce, pour assurer une formation continue pour les cadres de Sonelgaz. A la question d'un journaliste qui évoquait des réclamations incessantes des bénéficiaires de l'Aadl, le responsable de la Sonelgaz fera remarquer que «des réserves doivent être levées pour que la Sonelgaz puisse intervenir sur les lieux». Plus explicite, le P-DG de Sonelgaz a déclaré que son entreprise ne peut pas intervenir du moment que l'Aadl n'a pas lancé d'appel.