Les financements et la différentiation des responsabilités dans les changements climatiques figurent toujours parmi les divergences à la veille de la clôture de la Conférence mondiale sur le climat (COP21), a souligné à l'APS un membre du Comité chargé d'élaborer la Contribution algérienne. La question des financements est l'un des points focaux en cours de négociations à la COP21 de Paris pour définir les pays devant mobiliser ces fonds ainsi que les pays bénéficiaires dans l'objectif de faire face aux conséquences des changements climatiques et réduire les émissions de gaz à effet de serre, explique M. Noureddine Yassaa qui est également le directeur du Centre de développement des énergies renouvelables (Cder). "Les pays développés veulent impliquer les pays émergents pour qu'ils participent à cet effort et qu'ils mettent, eux aussi, la main dans la poche, chose que les pays émergents refusent" du fait qu'ils ne sont pas responsable historiquement de ce phénomène qui remonte à l'ère industrielle, relève-t-il.