Dans un communiqué rendu public, hier, le Sete/WB réitère son appel aux travailleuses et travailleurs du secteur de l'éducation à «observer une journée de grève et de protestation aujourd'hui» et à répondre massivement à la marche qui aura lieu le même jour à 11 heures, de la Maison de la culture au siège de la DE. Cette nouvelle action du Sete/WB se veut l'expression «de la colère des travailleurs» et une dénonciation de «la gestion catastrophique du secteur par la tutelle et les entraves à l'exercice du droit syndical». Ce dernier point vise directement le décret du chef du gouvernement portant ponction sur salaire des journées de grève. Un décret mis en exécution à Béjaïa, puisque le salaire du mois de décembre a été amputé de deux journées. Ainsi, le Sete/WB de Béjaïa ne veut pas lâcher du lest et récidive cette fois-ci, par une action plus «musclée» après celle de la semaine dernière, considérée comme une «grande réussite» même si l'objectif «d'occupation de la DE» ne s'est pas concrétisé devant «la mise en place d'un arsenal de répression inégalé pour empêcher les syndicalistes de mener leur action», «cet acte répressif renforce la détermination des travailleurs à mener leur combat jusqu'à la satisfaction de leurs revendications légitimes» et «ne fait que favoriser l'unité des rangs», soutient le Sete/WB dans le même communiqué. En conclusion, les syndicalistes du Sete/WB informe les parents d'élèves qu'«ils se soucient en premier de la scolarité de leurs enfants» et les invitent à «rejoindre leur combat pour le règlement définitif des problèmes du secteur». Une réponse directe à la dernière déclaration de la fédération des parents d'élèves, rendue publique le lendemain du sit-in devant la DE, pour appeler les deux parties en conflit à «la retenue».