Le Dgsn a appelé à plus d'efforts dans la lutte contre le crime organisé Le trafic d'armes, de drogue, l'activité terroriste, l'afflux de jeunes vers les organisations terroristes doivent être placés comme première mission de la police La lutte contre le terrorisme et le crime organisé sont les points les plus importants abordés par le Dgsn dans un discours prononcé, mardi dernier lors de la célébration de la fête de la police arabe, dont la lecture a été faite par un officier de la sûreté de wilaya. Dans sa communication le Dgsn ne manquera pas d'appeler à fournir plus d'efforts pour mieux coordonner entre les pays arabes dans cette lutte devenue désormais une priorité pour tous les pays arabes touchés par ces phénomènes transnationaux. Il rappelle notamment la lourde mission des policiers aussi bien dans le Monde arabe qu'en Algérie, souvent au détriment de leurs vies. Le Dgsn précisera dans sa lettre que le trafic d'armes, de drogue, l'activité terroriste, l'afflux de jeunes vers les organisations terroristes doivent être placés comme première mission de la police dans la mesure où ce danger est transnational et que lesdites organisations usent de la technologie pour assurer leurs activités subversives. Le patron de la Dgsn revient aussi sur les réseaux qui soutiennent le terrorisme et le crime organisé pour dire que ce fléau doit aussi constituer l'un des défis à relever et que des résultats ne peuvent s'inscrire que dans le cadre d'une large collaboration entre les services de la police des pays arabes. S'agissant de ces réseaux il évoquera, la contrebande et les narcotrafiquants, mais non sans avoir abordé d'autres sources de financement comme les réseaux qui s'adonnent à l'immigration clandestine et le blanchiment d'argent. Ce sont là les plus grands défis que doivent affronter les policiers, notera encore le Dgsn, qui n'omettra pas de rappeler que la police doit rester au service du citoyen. Cette célébration qui a eu lieu au Palais de la culture Malek-Haddad, sera marquée par un grand hommage à la Palestine, mais aussi aux retraités de ce corps ainsi qu'aux artistes et aux journalistes. Il convient de noter que cette célébration a coïncidé avec un autre grand événement. En effet, l'Algérie a abrité, depuis dimanche dernier, les travaux de la réunion des chefs de la police africaine. Cette rencontre avait pour objectif, rappelle-t-on, d'entériner les textes juridiques relatifs au lancement du mécanisme de coopération policière africaine (Afripol). La création de ce mécanisme ambitionne de parvenir à une vision globale permettant d'améliorer l'efficacité des services de police africains, à travers le renforcement des capacités organisationnelles, techniques et opérationnelles. La police algérienne mettra à la disposition du mécanisme africain de coopération des polices (Afripol) toute son «expérience» et son «expertise», en matière de lutte contre la criminalité, a indiqué lundi dernier à Alger le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major, Abdelghani Hamel. Le Dgsn a expliqué que la vocation première de l'Afripol est l'échange de formation, d'expertise, d'expérience et aussi l'échange des bonnes pratiques policières en matière de lutte contre la criminalité et ses activités connexes, d'ailleurs, a-t-il fait savoir, le nouvel organisme disposera d'un pôle d'«excellence». Pour lui, l'Afripol a d'abord une vocation de mise à niveau de certaines polices africaines dans le domaine de la formation, la modernisation des moyens et des équipements.