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L'homme qui n'aimait pas perdre
MICHEL PLATINI
Publié dans L'Expression le 22 - 12 - 2015

L'enquête diligentée par le FBI n'a pas encore livré tous ses secrets
Le Suisse Joseph Blatter est condamné, ainsi que son successeur pressenti, Michel Platini, à 8 ans de galère...
Le feuilleton Blater - Platini s'est malheureusement achevé par une sanction à la lisière de ce que les deux hommes redoutaient le plus, au point que l'ancienne star du football français avait brûlé les étapes en clamant depuis plusieurs jours qu'il était déjà «lynché», «condamné par avance» et donc livré à la vindicte sans égard pour sa présomption d'innocence.
L'objet du délit, un chèque controversé de 1,8 million d'euros, délivré par le président de la FIFA dans le cadre d'un «contrat» comme conseiller, en 2002, selon des méthodes douteuses puisque strictement «verbales» dont Michel Platini, qui a sa propre version des faits, estime qu'il était «transparent». Sauf qu'au final, il aura contribué à briser ses rêves de présidence de la FIFA pour l'élection de 2017. Cette issue fatale intervient à quelques mois de l'Euro en France (juin 2016) à la faveur duquel Platini escomptait une montée au firmament du football, mais le coup porté par son ex-mentor métamorphosé en «meilleur ennemi» va sans doute ruiner les espérances ultimes du petit-fils des modestes immigrés italiens, installés dans l'Est de la France. Ainsi, il y a le feuilleton Blatter - Platini et il y a sa genèse. Tout est parti de l'attribution de la Coupe du monde en 2022 au Qatar, au détriment des Etats-Unis. Ce sont d'ailleurs les instances judiciaires et les services de renseignements américains qui ont déclenché les hostilités contre le Suisse, héritier de Joe Havelange, et artisan de la montée en puissance de la FIFA, devenue une véritable machine à fric, forte de 209 pays membres alors que l'ONU n'en compte que 193! Les Etats-Unis n'ont jamais digéré leur élimination au profit du Qatar et la machine s'est mise en branle pour «démasquer» tout haut ce que beaucoup de fédérations plus ou moins complices murmuraient tout bas, à savoir des magouilles pour l'attribution des Coupes du monde antérieures à l'Allemagne de Frantz Beckenbauer (2006) et à l'Afrique du Sud. Assertions sans aucun fondement, tentent de répondre les concernés.
Le 29 mai 2015, un authentique séisme a frappé la puissante FIFA, avec l'arrestation à l'aube, deux jours plus tôt, de dirigeants à Zurich, éclaboussant dans un premier temps le staff de Joseph Blatter avant de concerner plusieurs autres dirigeants de fédérations, notamment sud-américaines, puis d'atteindre Michel Platini qui se rêvait encore patron du sport roi mondial.
La mécanique américaine n'a à aucun moment relâché la pression, alors même que 40 ans de gestion occulte sont en train de s'effondrer avec fracas. Qu'il est loin le temps où Joseph Blatter se rendait dans une petite banque de Zurich pour emprunter de quoi payer le salaire de la dizaine d'employés que comptait alors la FIFA! Mais qu'il est lourd, le nuage apporté par le Qatar accusé, à tort ou à raison qui sait, d'avoir arraché de façon peu sportive l'organisation du Mondial aux Etats-Unis! Ce que l'on retient de tout ce bourbier dont les épisodes sont encore loin d'être totalement épuisés, c'est que les enjeux financiers sont réellement gigantesques et que, rien que pour cela, tous les coups sont devenus permis. L'enquête diligentée par le FBI n'a pas encore livré tous ses secrets, et des surprises semblent devoir surgir, qui concernent la Russie organisatrice du rendez-vous en 2018 alors qu'un pays comme l'Australie qui avait dépensé pas moins de 28 millions d'euros pour tenter l'aventure en 2022 retrouve une once d'espoir pour une date plus proche. Tout comme la Chine qui a accueilli en 2008 les Jeux olympiques et prétend en toute légitimité à un retour d'ascenseur. La tornade qui a secoué le cocotier de Joseph Blatter - devenu selon lui «un punching-ball» pour tous ses ennemis - va encore passer et repasser, avec des dommages collatéraux dont nul ne sait qui ils vont balayer. Sauf qu'en ce jour où le Suisse est condamné, ainsi que son successeur pressenti, Michel Platini, à 8 ans de galère hors du champ footbalistique, Blatter ne cesse pas de clamer que le président de l'UEFA est toujours, à ses yeux, «un homme honnête»...
Blatter et Platini interdits de toute activité pendant 8 ans
Le couperet est tombé pour les deux maîtres de la planète football: Joseph Blatter, président de la FIFA depuis 1998, et Michel Platini, président de l'UEFA depuis 2007, ont été suspendus 8 ans de toute activité liée au football en raison du fameux paiement controversé de 1,8 million d'euros qui les lie. La charge de corruption n'a pas été retenue contre les deux hommes par le tribunal interne de la FIFA, qui les juge coupables en revanche d'«abus de position», de «conflit d'intérêt» et de «gestion déloyale». Platini écope par ailleurs d'une amende de 80.000 francs suisses (74.000 euros) plus élevée que celle de Blatter, 50.000 francs suisses (46 295 euros). Les conséquences de ce verdict sont plus lourdes pour le Français, qui voulait se présenter à la présidence de la FIFA le 26 février, que pour le Suisse. A 79 ans, ce dernier n'aspirait qu'à présider son instance jusqu'à l'élection, puis passer la main. Joseph Blatter, qui estime avoir servi de «punching-ball», a indiqué qu'il allait utiliser tous les moyens d'appel, y compris devant la justice civile, pour contester la suspension..


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