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40.000 tonnes de viandes rouges par an sur le marché
LE COMPLEXE D'ABATTAGE DE HASSI BAHBAH FONCTIONNEL DANS QUELQUES SEMAINES
Publié dans L'Expression le 28 - 12 - 2015

Cette réalisation est capitale pour la relance de la filière
«Nous voulons organiser cette filière pour optimiser la production et fournir au consommateur de la viande de bonne qualité et au meilleur prix.»
D'une capacité de production de viande rouge de 16.800 tonnes par an, le complexe régional d'abattage de viandes rouges de Hassi Bahbah dans la wilaya de Djelfa est le plus important des trois complexes d'abattage réalisés. Ceci étant, avec la production de viandes rouges des complexes d'El Bayadh et de Aïn Mila, la production globale dont l'entrée en service officielle est prévue pour le début de l'année 2016, atteindra selon le P-DG du complexe, M.Benmhedi, les 40.000 tonnes par an, soit 15% de la consommation nationale.
Par ailleurs, le complexe de Hassi Bahbah s'étend sur une superficie de 15.000 hectares et renferme une capacité de stockage en froid de 5000m3, et une enveloppe de 1,4 milliard de dinars en englobant tous les métiers relatifs à cette filière, à savoir l'abattage, le dépiéçage, l'éviscération et la mise en emballage, le tout dans un respect rigoureux des normes sanitaires. Pour le P-DG du complexe, dont la gestion est assurée par Alviar (L'Algérienne des viandes rouges), cette réalisation est capitale pour la relance de la filière «il faut savoir que la wilaya de Djelfa est riche d'un cheptel de 1,5 million de têtes, notre objectif est de promouvoir cette filière qui jusque-là se trouvait dans une gestion archaïque. Nous voulons organiser cette filière pour optimiser la production et fournir au consommateur de la viande de bonne qualité et au meilleur prix», a-t-il précisé. Et d'ajouter «pour ce faire nous comptons énormément sur les éleveurs, qui représentent la partie déterminante de ce projet. C'est avec leurs engagements que nous comptons atteindre des résultats probants en matière de qualité et de traçabilité, et dans un deuxième temps arriver à labéliser».
De leur côté, les éleveurs se disent prêts et manifestent un intérêt primordial pour cette relation avec le complexe d'abattage. Et pour cause, ils considèrent que ce métier est lourdement menacé, notamment par le manque d'organisation, et d'encadrements.
Pour le président de la Fédération des éleveurs la situation est critique: «Nous attendons ce complexe depuis longtemps, notre plus grand problème est la commercialisation, l'éleveur est à la merci des fluctuations du marché, et se trouve contraint d'effectuer des déplacements importants pour optimiser ses gains. D'un autre côté, le métier est sensiblement menacé par le manque d'approvisionnements en aliments, de main-d'oeuvre, et de couvert végétal, toutes ces menaces contribuent à la déperdition de ce métier.» En somme, l'urgence pour les éleveurs est d'assurer, avec le complexe d'abattage, une relation qui leur permettrait de vendre leurs productions, précisément dans les périodes de soudures, où le coût de l'élevage grimpe.
En effet, ils s'attendent à une relation gagnant/gagnant, qui leur apporte la sécurité pour survivre et pérenniser leur métier, d'un autre côté, ils dénoncent un manque cruel d'exploitation fourragère.
Par ailleurs, cette réalisation dont l'intérêt est hautement partagée par les deux parties, qui considèrent que c'est un acquis incontestable, autant pour la région de Djelfa que pour l'Etat, semble renfermer une problématique de taille, qui pourrait remettre en cause toute cette dynamique, si aucune solution n'est trouvée. Et pour cause, cette relation censée être basée sur un principe commercial sans lequel rien ne serait possible. Or, les éleveurs se trouvent dans une situation juridique inédite et contraignante. Et pour cause, ils n'ont ni registre du commerce ni compte bancaire, et encore moins de dossier fiscal. C'est précisément ce qui pourrait compromettre la concrétisation de cette relation, du fait que les éleveurs ne peuvent encaisser le produit de leur vente, et le complexe ne peut dans ces conditions facturer ses achats auprès des éleveurs et les compter comme clientèle.
A cet effet l'interrogation des observateurs que nous avons contactés demeure très vive; comment atteindre les objectifs fixés par les deux parties, alors qu'au départ cette relation se trouve minée par un obstacle de fond.


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