Les rebelles présents dans le dernier quartier qu'ils contrôlent à Homs, dans le centre de la Syrie, vont remettre une partie de leurs armes lourdes conformément à un accord avec le gouvernement, a indiqué hier le gouverneur de la province. Un accord conclu début décembre 2015, supervisé par l'ONU, avait permis la fin des bombardements de l'aviation syrienne sur Waer et la sortie de centaines de rebelles de ce secteur. «Lors de la deuxième étape (de l'accord), qui durera jusqu'à début février, la moitié des armes moyennes et lourdes seront remises aux autorités», a affirmé le gouverneur de la province de Homs, Talal Barazi. Par ailleurs, «les hommes armés qui le souhaitent pourront normaliser leur situation», a-t-il ajouté, estimant qu'un millier d'insurgés se trouvaient toujours à Waer. Selon le gouverneur, il sera en outre permis aux habitants restés à Waer et à ceux qui en sont partis de «sortir du quartier ou d'y entrer librement». Un nouveau passage sera ouvert à cet effet. S'agissant de l'aide humanitaire, il a fait état de la poursuite «sans restriction» de l'acheminement de produits alimentaires et de première nécessité. Une commission se réunira une fois par semaine pour notamment «continuer l'examen du dossier des disparus et des prisonniers», a ajouté le gouverneur. Les forces gouvernementales contrôlent désormais la plus grande partie de la province de Homs, à l'exception de certaines zones dans le nord et de la ville de Palmyre qui est aux mains du groupe terroriste autoproclamé «Etat islamique» (EI/Daesh) depuis mai.