Ils seront installés après l'achèvement du processus de révision constitutionnelle, dixit Bedoui. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a affirmé lundi dernier à Alger que des ateliers pour la réforme des textes régissant les affaires publiques seront organisés, juste après l'achèvement du processus de révision constitutionnelle. Ces textes comprennent notamment les lois sur les partis, les associations ainsi que les élections. «En application des instructions du président de la République, et ce, juste après l'achèvement du processus de révision constitutionnelle, le ministère de l'Intérieur mettra en place des ateliers pour procéder à des réformes profondes de plusieurs textes portant directement sur la gestion des affaires publiques», a affirmé Bedoui dans une allocution prononcée lors de l'inauguration des «portes ouvertes sur la commune» qui se déroulent au niveau de l'Ecole nationale d'administration (ENA) Ahmed-Medeghri. Ces ateliers, a-t-il précisé, seront chargés de «revoir les lois sur les partis politiques, sur les associations, les réunions et les manifestations publiques», soulignant que le projet de révision constitutionnelle, décidé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, «comprend des réformes politiques profondes». Bedoui a ajouté que ce programme «constitue un projet de société qui s'adapte aux mutations survenues dans le monde». La révision constitutionnelle, a souligné le ministre, permettra de «consolider la démocratie participative à travers la mise en place d'un cadre juridique qui consacre la participation réelle du citoyen à la gestion des affaires du pays et contribue à la mobilisation des forces vives de la société, notamment les jeunes en faveur du développement à tous les niveaux». Elle constituera, toujours selon le ministre Bedoui, une occasion pour «exprimer une forte volonté populaire pour l'édification d'un Etat de droit respectueux des libertés individuelles et collectives». M. Bedoui a saisi cette occasion pour se recueillir à la mémoire des martyrs qui sont tombés en combattant les «groupes barbares» durant les années 1990 dont les membres des délégations exécutives communales, les gardes communaux, les citoyens bénévoles ainsi que les groupes de légitime défense. La Charte pour la paix et la réconciliation nationale, votée par le peuple en «toute souveraineté», a permis de réunir les «conditions idoines pour la réalisation d'un développement global grâce au recouvrement de la sécurité et de la stabilité». «La sécurité et la stabilité, a encore affirmé le ministre, sont devenues une «réalité palpable» à la faveur d'un processus sain et responsable de réconciliation nationale mis en oeuvre dans la transparence, la vigilance et la flexibilité.