C'est désormais à la commission d'arbitrage fédérale d'assumer totalement ses responsabilités en tant que partie concernée directement par le choix des arbitres. Le traditionnel duel algérois-kabyle qui s'est déroulé avant-hier au stade Omar-Hamadi de Bologhine devant un public record, est revenu une fois de plus aux Rouge et Noir de Soustara, sur le score final de 2-0. Deux buts usmistes inscrits en seconde période, au cours de 20 dernières minutes qui ont subitement tourné à l'avantage des gars de Soustara, et surtout marqués à la 73ème mn, suite notamment au premier but usmiste inscrit par Nadji, lors d'une fin de rencontre totalement «confuse», et le désarroi total dans le camp des Canaris du Djurdjura. Pour cause, l'ouverture du score des Rouge et Noir aurait été entachée par une faute de main commise par l'attaquant usmiste, et suite à laquelle le jeune arbitre directeur Boukhalfa a toutefois validé le but de Nadji, au grand dam des Canaris. Un but que tout le camp kabyle va contester énergiquement, et provoquer l'arrêt du match pendant de longues minutes, dans une atmosphère devenue subitement très tendue, et marquée par de longues palabres entre l'arbitre et les joueurs de la JSK. Mais l'arbitre Boukhalfa avait bel et bien pris sa décision de valider ce but usmiste qui va sans aucun doute faire débat, suite à une erreur d'arbitrage que la Toile du Net ne va pas manquer de passer en boucle, et grâce à des images de TV déjà vues et revues sous tous les angles. Il est clair qu'après cette première réalisation des Rouge et Noir, les Canaris n'étaient plus du tout dans le match, et le but de break inscrit par Boudebouda à la 90ème minute, scellait définitivement le sort d'un Clasico qui s'était pourtant déroulé dans le fair-play, avant cette fatale 73ème minute pour le club numéro un de la Kabylie. Que faut-il retenir de ce dernier duel au sommet USMA-JSK? simplement la chose suivante: le leader s'est imposé chez lui et consolide sa première place dans la confusion et la polémique totale. Quant à la JSK, il ne sert à rien de crier au scandale, encore moins à un quelconque complot ourdi contre les Canaris du Djurdjura, comme vient de le déclarer le président Hannachi. Pour preuve, les erreurs d'arbitrage sont tellement devenues monnaie courante, qu'elles ne changeront jamais le résultat d'un match, ni ne ramèneront à la vie le jeune défunt supporter usmiste Ayoub. C'est plutôt à la commission d'arbitrage fédérale d'assumer totalement ses responsabilités en tant que partie concernée directement par le choix des arbitres. Et si le jeune arbitre Boukhalfa a commis une erreur, au demeurant fort humaine, il faut aussi savoir faire la part des choses à froid, et certainement pas à chaud, ou sous le feu de l'action. Contre le MOB, Moh Chérif Hannachi avait tiré à boulets rouges sur l'arbitre Boukouassa, après en avoir fait de même, lors de l'élimination des Canaris face au Rapid de Relizane. Les erreurs d'arbitrage comme celles qui se sont malheureusement produites avant-hier au stade Omar-Hamadi de Bologhine, seront certainement commises au cours de la suite de la saison en cours. Point final!