à partir de l'année prochaine, 30% de la consommation énergétique nationale proviendra des énergies renouvelables. Le ministre de l'Energie, Salah Khebri, a insisté hier, lors d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Tizi Ouzou, que la crise ayant engendré une baisse sensible du prix du pétrole a trait au fait que l'offre a augmenté alors que la demande à baissé sur les marchés internationaux. De même que le même ministre a écarté la possibilité que les pays producteurs de pétrole se réunissent dans les prochains jours. «Il n'y aura pas de réunion extraordinaire des pays producteurs de pétrole prochainement à cause de l'absence de solutions concrètes en ce moment sur le terrain. Une telle rencontre, a indiqué le ministre de l'Energie, ne peut pas avoir lieu sans l'existence d'un consensus et sans la mise en place des mécanismes nécessaires pour ce faire. «Une telle réunion en ce moment n'apportera rien de palpable compte tenu du fait que sur le marché pétrolier, l'offre a augmenté alors que la demande a périclité», a ajouté Salah Khebri. Ce dernier a expliqué, dans ce sillage, qu'il s'agit là du problème principal ayant induit la baisse du prix du pétrole sur les marchés internationaux. «Il faut qu'il y ait une volonté de la part des pays membres de l'Opep dans le but de trouver une solution à même de mettre un terme au recul du prix du pétrole et ce, en ayant recours à la baisse de la production. C'est la seule solution», a souligné le même ministre. Cette solution permettra, selon le ministre de l'Energie, de revoir à la hausse les prix en question. «Les pays producteurs de pétrole devraient s'entendre sur la nécessité de diminuer la production quotidienne afin que la demande sur le marché soit plus considérable», a affirmé le même responsable. Ce qui permettra à moyen terme au prix de se stabiliser au même niveau qu'il y a quelques années. L'intervenant a en outre reconnu que le recul du prix du pétrole a occasionné de vraies difficultés à notre pays, sur le plan financier. Le ministre de l'Energie a aussi tenu à avertir que ce n'est pas seulement l'Algérie qui en a pâti. «Tous les pays producteurs de pétrole sont en train de traverser une crise à cause de la baisse du prix du pétrole», a affirmé l'orateur. Mais, a tenu à rassurer le ministre, cette crise n'aura pas de répercussions négatives concernant les investissements que consent la Sonatrach et qui s'élèvent à 80 millions de dollars. «Il n' y a aucun risque pour l'Algérie qui produit quotidiennement deux millions de barils de pétrole», a martelé Salah Khebri, sans doute pour répondre aux discours alarmistes qu'on entend çà et là, ces jours-ci. Sur un autre plan, le ministre de l'Energie a rappelé à Tizi Ouzou qu'à partir de l'année prochaine, 30% de la consommation énergétique proviendra des énergies renouvelables grâce au programme gouvernemental à l'aune de l'année 2020 et qui atteindra les 4500 mégawatts.