Le président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker a écarté hier toute éventuelle sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE), affirmant que l'Union ne dispose pas d'autre issue de substitution aux négociations en cours que le maintien de ce pays dans le bloc des 28. «Nous n'avons pas de plan B, nous avons un plan A. La Grande-Bretagne restera dans l'Union européenne et sera un membre constructif et actif de l'Union», a-t-il déclaré, quelques heures avant une rencontre avec le Premier ministre britannique David Cameron à Bruxelles. «Si je disais que nous avons un plan B à la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE, cela pourrait être interprété comme une possibilité envisagée par la Commission. C'est pourquoi, je préfère ne pas entrer dans les détails», a-t-il ajouté. Selon le chef de l'exécutif de l'Union, les propositions du président du Conseil européen, Donald Tusk dévoilées au début du mois pour le maintien du Royaume-Uni dans l'UE «seront examinées jeudi et vendredi» à Bruxelles lors d'une rencontre au sommet. «nous verrons si oui ou non elles sont considérées comme équitables pour la Grande-Bretagne et équitables pour les autres Etats membres», a-t-il ajouté, jugeant «trop tôt pour le dire». Cependant, si le président de la Commission européenne se montre catégorique sur le maintien de la Grande-Bretagne au sein de l'Union, le président du Conseil européen a mis en garde, lundi à Bucarest, contre un risque «réel» d'éclatement de l'UE, appelant ses membres à «écouter également les arguments des autres» afin d'empêcher un Brexit.