Le quotidien français Le Figaro, dans son édition d'hier, promet à l'Algérie le sort de la Syrie. Ce qui n'a rien d'étonnant venant du journal de Dassault l'ami de BHL. Il y a cependant des vérités qu'ils oublient... Le vrai problème. La crise en Libye se complique chaque jour davantage. Tous les experts qui se sont penchés sur la situation dans ce pays semblent frappés d'amnésie. Dans leurs commentaires, ils tournent en rond autour du sujet. Ils citent les deux gouvernements, les deux Parlements. Ils portent des accusations imprécises. Le quotidien français Le Figaro qui dans son édition d'hier, promet toujours à l'Algérie de connaître le sort de la Syrie, c'est-à-dire de sombrer à son tour dans le «printemps arabe», nous donne l'occasion de rappeler certaines vérités. Mais avant, il est intéressant de dresser le «pedigree» du Figaro. Ce quotidien a pour propriétaire Serge Dassault, homme d'affaires français qui construit des avions de combat. Il fait de la politique aussi. Tout le monde sait que la justice française s'est saisie de ses pratiques d'achat de voix pour se faire élire. C'est juste pour se faire une idée de la personne. Il se trouve également que ce Serge Dassault est l'ami d'un certain Bernard-Henri Lévy. Cela devrait suffire pour mieux comprendre la suite. Une suite, destinée à compléter ce que les experts oublient à chacune de leurs interventions sur la situation en Libye. En réalité, ils oublient de commencer par le début du problème. Tout a commencé par un commando armé (venu de «nulle part?») qui a attaqué, le 11 février 2011, une caserne à Benghazi et éventré son arsenal. Ce qui a permis à d'autres groupes, non identifiés, à s'armer avant de se répandre dans les rues de la ville et tirer sur tout ce qui bouge. Certains relais, des ONG et des médias, ont transformé ces groupes en manifestants et ont déversé des larmes de crocodile sur 173 d'entre eux qui ont été éliminés par l'armée libyenne. Comme attendu ces «victimes» ont suscité des réactions de condamnation de certaines capitales occidentales, principalement européennes. Ce qui a permis au désordre de s'étendre jusqu'à la capitale Tripoli. En moins de deux semaines les premiers «bilans» des mêmes sources occidentales font état de 6000 morts. De quoi émouvoir le plus endurci. Le 10 mars de cette même année, soit un mois après, apparaît sur le perron de l'Elysée Bernard-Henri Lévy, ce faux philosophe, mais vrai représentant du sionisme international comme il se présente lui-même. Il tient par la main deux Libyens qu'il introduit dans le bureau du président français de l'époque, Nicolas Sarkozy. Quelques minutes après, la France reconnaissait le «Conseil national de transition» libyen que ces deux hommes venaient de «créer». Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, qui était en déplacement l'a appris par les journalistes. C'est dire «l'urgence» imposée à Sarkozy par BHL. Ce qui n'a pas empêché ce même Juppé de se rendre, une semaine après, à New York au siège des Nations unies, pour faire voter une résolution «d'exclusion aérienne» pour, tenez-vous bien, «protéger» les populations civiles. L'encre de la résolution n'avait pas eu le temps de sécher que les avions français et anglais (ravitaillés en vol par les américains) ont commencé à bombarder la Libye. Cela a duré jusqu'à l'assassinat du leader libyen, Mouaâmar El Gueddafi, en octobre 2011. La suite, c'est le chaos qui dure jusqu'à ce jour. BHL qui se montrait volontiers au début en Libye en compagnie de groupes armés, disparaît de la scène non sans avoir déclaré qu'il avait apporté la démocratie aux Libyens. Si les experts «effacent» toute cette partie du problème libyen, il est impossible que leurs développements tiennent la route. Pour être très clair, si les sionistes ont mis le feu en Libye, ce n'est pas pour lâcher en cours de route leur proie. Non seulement ils y sont toujours, mais en nombre bien plus grand qu'en 2011. BHL leur a ouvert grandes les portes. Et ils sont à la manoeuvre. Ce sont eux qui tirent les ficelles. Voilà pourquoi toutes les tentatives de création d'un gouvernement d'union nationale échouent. Leur spécialité est d'agir dans l'ombre. Et quand Le Figaro de Dassault, l'ami de BHL, «tire» sur notre pays on comprend facilement le message. A cette différence près que BHL ne pourra pas introduire à l'Elysée, cette fois, les deux intellectuels, d'origine algérienne, dont s'est servi, hier, le journal, pour les «introniser». Sarkozy n'est plus là pour servir la cause sioniste. Et pour mieux rassurer Dassault, BHL et consorts qui espèrent toujours nous inoculer le virus de leur «printemps arabe», nous rappellerons quelques vérités. Nous sommes le seul peuple à s'être libéré de la colonisation par les armes. Cela nous a coûté un million et demi de martyrs. Nous sommes le premier peuple à avoir subi et vaincu le terrorisme. Cela nous a coûté 200.000 morts. Notre armée qui porte les valeurs de Novembre, s'est hissée, aujourd'hui, au rang de puissance régionale. Notre chef de l'Etat et commandant cette armée est un moudjahid rompu aux arcanes diplomatiques et militaires. Pour ces raisons et d'autres, les Algériens ont développé une grande résistance aux invasions. Pour ces raisons et d'autres, il y a de fortes chances, en cas d'agression, sous quelques formes que ce soit, que c'est en Algérie que sera enterré, définitivement, le sionisme! [email protected]