Bien que la FAF ait choisi de ne point aborder ce sujet, il faut dire que ces derniers mois, l'intérêt des clubs français pour Christian Gourcuff s'est multiplié au point où les observateurs s'interrogent réellement sur ses intentions. Le bureau fédéral de la FAF, réuni avant-hier dernier à Biskra, s'est contenté uniquement de confirmer le début du stage de l'Equipe nationale de préparation aujourd'hui en vue de la double confrontation face à l'Ethiopie pour le compte de la 3e et 4e journée des qualifications de la CAN 2017. En d'autres termes, le sujet de l'avenir du coach des Verts Christian Gourcuff n'a pas du tout été abordé lors de cette réunion ce qui est bien logique dans la mesure où, en ce moment précis, place est à la concentration sur ces deux rencontres importantes pour ne pas dire «décisives» et donc à la sérénité au sein du groupe. Ainsi, le premier match aller aura lieu le vendredi 25 mars 2016 à 20h30 au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Le match retour aura lieu à Addis-Abeba, le mardi 29 mars 2016 (15h heure algérienne). L'Equipe nationale rejoindra Addis-Abeba le 27 mars 2016 par vol spécial de la compagnie nationale Air Algérie. D'ailleurs, au cours d'un point de presse, le président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, a confirmé que le BF n'a pas traité de l'avenir du sélectionneur national, Christian Gourcuff. Kerbadj a tenu à préciser que les débats étaient concentrés sur la double confrontation face à l'Ethiopie en éliminatoires de la CAN 2017. «Le maintien ou pas du sélectionneur est du ressort de la Fédération algérienne de football avec laquelle Gourcuff est de toutes façons lié par contrat», a-t-il ajouté, insistant sur le fait que «la question de l'heure, inscrite à l'ordre du jour, ce sont les deux rencontres devant l'Ethiopie qui permettront à notre équipe de se qualifier dès à présent pour la CAN 2017 en cas de victoires à Alger et Addis-Abeba». Mais, bien que la FAF ait bien choisi de ne point aborder ce sujet, il faut dire, que ces derniers mois, l'intérêt des clubs français pour leur technicien, Christian Gourcuff, s'est multiplié au point où les observateurs et surtout fans des Verts traduisent cet intérêt grandissant comme une manière comme une autre de montrer que le coach Gourcuff n'est plus chaud pour poursuivre son aventure avec les Verts. Au même moment, il est important de souligner que même l'intéressé n'a pas émis la moindre réaction à ce sujet. Encore faut-il bien rappeler que pas plus tard que vendredi dernier, l'édition en ligne du quotidien sportif L'Equipe, dont c'est devenu une «spécialité» a annoncé que Christian Gourcuff figure dans une short-list pour le poste d'entraîneur du Stade Brestois 29, la saison prochaine. Outre Gourcuff, les dirigeants brestois ont ciblé également Philippe Montanier, libre depuis son départ de Rennes et Olivier Guégan, sous contrat avec Stade de Reims. Par ailleurs, Christian Gourcuff, arrivé à la tête de la sélection algérienne en août 2014 en remplacement du Bosnien Vahid Halilhodzic, avait été également cité, entre autres, comme candidat au poste d'entraîneur du Stade rennais et le FC Nantes. Le technicien breton s'est engagé avec la Fédération algérienne de football pour un contrat objectif. Pour le moment et jusqu'à preuve du contraire, Gourcuff a comme mission principale de mener les Verts au Mondial 2018 en Russie. Mais, ces «sollicitations» inexpliquées pour un coach encore en place et de surcroît en sélection nationale, sont indicatrices d'un futur changement de cap. En tous les cas, une chose est sûre et il faut qu'elle soit bien compromise: les joueurs actuels en sélection nationale, sont si matures et si professionnels que le départ de Gourcuff même s'il serait effectif après l'assurance de la qualification des Verts, ne perturbera nullement le parcours futur de la sélection algérienne.