Les opérateurs économiques sardes manifestent un grand intérêt pour le marché. Des opérateurs économiques italiens de la Sardaigne se rendront à Alger le 07 du mois prochain répondant à une invitation officielle des autorités algériennes. L'ambassadeur d'Algérie en Italie, en l'occurrence M.Mokhtar Reguieg, a effectué les premières prises de contact avec les entrepreneurs locaux de la région dans le but, indique-t-on, d'informer et expliquer la politique d'ouverture prônée par le gouvernement et sa volonté de consolider et de diversifier le partenariat avec les entrepreneurs étrangers. De son côté, le président de la Sardaigne, M.Renato Soru, s'est montré content quant à l'idée de mener en Algérie un groupe d'hommes d'affaires afin, dit-on, de rendre concrète cette «volonté» d'établir un véritable partenariat entre l'Algérie et la Sardaigne. Pour sa part, le président de la Sardaigne affirme que les opérateurs économiques sardes manifestent un grand intérêt pour le marché algérien. La proximité géographique entre la Sardaigne et l'Algérie semble jouer en faveur du marché algérien d'autant plus que l'attractivité de ce même marché «offre de réelles opportunités d'affaires et d'investissements». Du moins, c'est ce que pense le président des Sardes qui, semble-t-il, est convaincu que le séjour des Italiens à Alger sera couronné de succès. Faut-il reconnaître dans la foulée que la nouvelle vision économique algérienne, fondée sur les différentes réformes initiées et adoptées par le gouvernement ainsi que sur le soutien à l'investissement direct et à la privatisation a suscité l'intérêt de plusieurs investisseurs étrangers. Mieux, le projet du gazoduc devant relier l'Algérie à l'Europe via la Sardaigne, devrait, à coup sûr, renforcer les rapports de partenariat entre l'Algérie et l'Italie mais aussi avec, pratiquement, tous les partenaires étrangers. Côté algérien, l'ambassadeur a mis l'accent surtout sur les besoins essentiels de l'Algérie, notamment dans le secteur de l'habitat, de l'agriculture, des mines ainsi que des grandes infrastructures, telles les autoroutes. C'est en quelque sorte une invitation directe adressée aux entrepreneurs sardes à franchir le pas et à présenter des «propositions concrètes». «On ne peut pas rester cloîtré dans un bureau à Cagliari et espérer faire des affaires, il faut venir sur place pour explorer toutes les opportunités», a-t-il lancé à l'adresse des opérateurs économiques sardes. Et d'ajouter d'un accent plus clair qu'«il y a tous les ingrédients pour faire une bonne recette». Globalement, la rencontre ayant regroupé le diplomate algérien avec les hommes d'affaires sardes a débouché, semble-t-il, sur un accord portant sur la concrétisation de cette «forte volonté» exprimée par les deux parties et allant dans le sens d'instaurer un véritable partenariat entre l'Algérie et la Sardaigne.