Près d'une centaine de jeunes souscripteurs de locaux commerciaux attendent d'être installés par les pouvoirs publics. Ces derniers, afin d'éradiquer le commerce informel, avaient en 1999, sur initiative de la wilaya, décidé de construire des locaux sur un site propriété de la mairie à la cité Lakhdar Boubrit. Cette démarche devait également toucher d'autres sites : la cité des frères Abbès, la cité Daksi, le quatrième km et les souterrains du Centre-Ville. Cependant, ce projet tant attendu demeure lettre morte. En effet, quoique toutes les dispositions soient entreprises par les intéressés, malgré la constitution des dossiers et le versement d'une somme de 75.000 DA, rien n'a été fait du moins pour certains sites. Ce retard jugé énorme par les commerçants, est dû à la saisie de la justice par l'actuel wali de Constantine, qui a conduit à l'arrêt des travaux. La reprise ne se fera qu'en 2003, sur décision de justice, laquelle a été prononcée le 20 octobre de la même année, sous référence 824 G 2003-962-2003. Les travaux ont été achevés, mais les locaux restent toujours fermés! Selon les futurs propriétaires, ces constructions ne répondent pas aux normes et des aménagements sont indispensables pour qu'elles soient plus fonctionnelles. Des dispositions que l'APC semble ignorer, selon les commerçants qui n'ont pas hésité à exprimer leur mécontentement face à l'irresponsabilité affichée par les autorités locales. Toutefois, des sources proches de l'APC, nous ont confié que les locaux commerciaux sont à la disposition de leurs futurs propriétaires et les aménagements devant être effectués, n'empêchent en rien leur utilisation. Selon ces mêmes sources, les autorités locales ne trouvent aucune explication aux agissements des commerçants, contre lesquels des mesures seront entreprises s'ils refusent d'occuper les lieux.