Le secrétaire général du FLN a félicité le secrétaire général du RND Il réitère sa promesse de combattre la «chkara», le favoritisme au sein de son parti et s'inscrit en porte-à-faux contre la fraude. Le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani a félicité Ahmed Ouyahia à l'occasion de son plébiscite à la tête du RND. L'auteur de la récente diatribe contre le secrétaire général par intérim du RND, qui s'exprimait hier lors d'une rencontre d'évaluation avec ses mouhafedhs refuse de «considérer le message de félicitations adressé par le président de la République à l'occasion de son élection à la tête du RND comme un désaveu à ses tirs croisés contre le patron de cette formation». «Abdelaziz Bouteflika est le président de tous les Algériens», s'est contenté de dire Amar Saâdani qui s'est fait représenter au congrès du RND par un membre du bureau politique, Yamina Meftali. Mieux encore «le FLN ne s'ingère pas dans les affaires internes des partis politique agréés», dixit Saâdani. «On n'a pas de commentaires à faire autour du congrès du RND, un parti qui existe sur la scène politique et reconnu par les autorités», a-t-il déclaré. «Le FLN qui veut brasser large à travers l'élargissement de sa base, pas à des milliers, mais à des millions d'adhérents, se prépare activement en prévision des législatives de 2017 et de la présidentielle de 2019», a-t-il souligné. Comme à l'approche de chaque échéance électorale, Saâdani réitère sa résolution de combattre le phénomène de la 'chkara'' au sein de son parti. Le FLN qui souhaite confirmer sa position de première force politique, veut bannir «les pratiques de la 'chkara'' ou l'achat des positions sur la liste électorale du parti, donc l'achat des sièges au sein des institution élues». Saâdani qui reconnaît l'influence grandissante de ces pratiques de déliquescence politique (la «chkara», le parrainage et népotisme, favoritisme ou le «bni amisme») au sein de son parti, dira que «cette époque est révolue». Pour Saâdani, «le FLN est majoritaire grâce au peuple et non à la fraude. La confiance placée par le peuple dans le FLN nous conforte dans notre position et nous rend serein sur l'avenir du parti». Le patron du FLN est persuadé que «son parti qui parie sur son ancrage à travers tout le territoire national, conservera sa majorité à l'APN à l'issue des élections de 2017». Dans ce contexte, Saâdani «s'engage à combattre ce jeu politique malsain». Tous ceux qui misent sur ces pratiques doivent s'abstenir car l'heure est au mandat légitime accordé par le peuple», a-t-il ajouté. A l'adresse de ceux qu'il qualifie de groupe de 2019, il soutient qu' «il n'y a pas de vacance du poste de président de la République car le siège du président est actuellement largement occupé, et ce, jusqu'à 2019», a-t-il estimé. «Ce plus est offert par le Bon Dieu, le peuple, le FLN, les saints, les hommes pieux et intègres», selon lui. Le secrétaire général du FLN, qui trace des lignes rouges à ne pas franchir, se considère «défenseur d'une opposition forte et nationaliste». «C'est nous qui soutenons l'opposition et appelons à consolider ses acquis», note-t-il pour signifier que c'est le FLN qui a introduit dans le texte de la révision de la Constitution des propositions dans le sens du renforcement de la place et du rôle de l'opposition. Toutefois, il accuse «certaines personnalités politiques qui courent derrière des ambitions personnelles d'avoir miné cette opposition par leurs orientations et calculs purement électoralistes». «Le FLN ne s'oppose pas à l'opposition, il conteste ceux qui veulent accaparer des institutions de l'Etat», fait-il savoir. Il a évoqué également la relation du FLN avec la présidence de la République: le président est le militant de la première heure du FLN. Notre soutien est partisan. Nous le soutenons en tant que président légitime élu par le peuple et son programme à sauver l'Algérie car il est le seul qui a satisfait les revendications et les doléances des citoyens», a-t-il conclu.