Ce stade de 40 000 places est loin de voir le jour Selon les chiffres énoncés, le stade d'Oran est la grande infrastructure qui a le plus avancé (75%), suivie de celles de Baraki (58%) et de Tizi Ouzou (55%). Le stade de Douéra (sud-ouest d'Alger) d'une capacité de 40.000 places enregistre un «retard considérable» dans sa réalisation, a reconnu hier à Alger le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali. «Le projet du stade de Douéra est vraiment très en retard par rapport à ceux de Baraki, de Tizi Ouzou et d'Oran, le taux d'avancement des travaux ne dépassant pas les 12%», a déclaré le ministre lors de son exposé devant les membres de la Commission sport, jeunesse et vie associative de l'Assemblée populaire nationale (APN). Selon les chiffres énoncés, le stade d'Oran est la grande infrastructure qui a le plus avancé (75%), suivie de celles de Baraki (58%) et de Tizi Ouzou (55%). «Les contraintes administratives, techniques et financières ont été levées et les choses sont en train de s'accélérer à Douéra pour donner un nouveau souffle à ce projet. 80 ouvriers permanents sont sur le site et il y a des efforts à faire dans ce domaine», a indiqué Ould Ali, promettant, par ailleurs, la livraison du stade d'Oran à la fin de l'année en cours. «Pour le stade de Baraki, il y a encore des contraintes à lever et je pense que sa livraison se fera au-delà de l'année 2017», a-t-il ajouté. Pourtant, ces stades figuraient dans le dossier de candidature de l'Algérie pour l'organisation de la coupe d'Afrique des nations 2017, finalement attribuée au Gabon, ce qui laisse des interrogations sur le respect des délais et des obligations contractuelles. La députée Samira Brahimi du parti Tadjamou Amel Al Djazaïr (TAJ) a appelé le ministre à fixer des «délais définitifs» pour la réalisation des stades, dont la réception de certains était annoncée pour fin 2015. «Nous demandons aux services du MJS de suivre de près les projets des quatre grandes infrastructures pour respecter les nouveaux délais car ces stades vont soulager les clubs et les associations sportives», a-t-elle insisté, appelant le ministère à accorder une importance particulière au sport scolaire. D'autre part, le premier responsable du sport en Algérie a souligné que la priorité durant les deux prochains mois était la qualification et la préparation des athlètes en prévision des Jeux olympiques 2016 à Rio de Janeiro. «Nous avons actuellement 65 sportifs qualifiés aux JO 2016 dont 12 dames, sans oublier les 51 qui ont eu leur billet pour les Jeux paralympiques. Nous avons donné tous les moyens aux fédérations pour la réalisation de leurs programmes», a assuré Ould Ali. Le ministre a, dans ce sens, insisté sur «la cohésion» entre le MJS, le Comité olympique algérien (COA), les Fédérations ainsi que les encadrements techniques des athlètes. Concernant la nouvelle loi sur le sport 13/05, le ministre a révélé que «12 textes d'application ont été publiés ou sont en cours de l'être, alors que sept autres sont en phase d'étude». De son côté, le président de la commission, Belgacem Chaâbane, a affirmé que l'APN «apportera le soutien nécessaire au ministère de la Jeunesse et des Sports pour l'application de son programme». Le ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua, a assisté à une partie des débats autour de la promotion de la pratique sportive et sa vulgarisation, notamment dans le milieu des jeunes.