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Les familles de disparus brandissent leur veto
AMNISTIE GENERALE
Publié dans L'Expression le 31 - 01 - 2005

«Nous interpellons les autorités pour éclairer les Algériens sur la nature de cette politique.»
Entre le pour et le contre, l'amnistie générale ne cesse d'alimenter les discussions les plus controversées, et d'être ainsi propulsée sur le devant de l'actualité.
Hier, c'était au tour des associations des familles des victimes du terrorisme de s'exprimer sur la question ; lors d'une conférence de presse organisée au siège de l'association SOS disparus. L'ensemble des associations présentes ont tenu à affirmer leur position de principe: «Nous sommes contre l'amnistie. Cette loi qui veut qu'on oublie définitivement nos enfants enlevés, torturés avant d'être lâchement assassinés. De toutes les façons l'amnistie et l'impunité ne peuvent venir à bout des plaies d'une décennie de massacres, d'assassinats, de disparitions et de terreur», a indiqué la présidente de l'association SOS disparus, Mme Yous. Présent à cette conférence, Me Zehouane, membre de la Ligue algérienne de la défense des droits de l'homme (Laddh) a abondé dans le même sens: «L'amnistie générale est un projet qui, tout simplement, porte atteinte aux droits de l'homme les plus élémentaires.
Juridiquement, c'est une loi nulle et non avenue». Pour ce juriste, l'amnistie ne va en aucun cas résoudre le problème des disparus issu de la décennie de sang et de larmes qu'a vécue notre pays. «Notre Ligue affirme le soutien de principe de vérité et de justice. C'est un impératif catégorique. Toutes les sociétés se construisent sur ces deux principes». Me Zehouane considère que les crimes perpétrés soit par les groupes islamistes armés ou par les forces de sécurité, s'inscrivent dans le chapitre des crimes contre l'humanité. Ce sont des crimes, «imprescriptibles et inamnistiables», a-t-il estimé. «La législation internationale est claire dans ce sens, d'autant plus que l'Algérie a paraphé toutes les conventions relatives à la défense et la protection des droits de l'homme». «Nous interpellons les autorités pour ouvrir le débat et éclairer les Algériens sur la nature de cette politique qu'on est en train de monter.» Le président de l'association Somoud, M.Ali Merabet, s'est indigné contre la politique suivie jusqu'à présent par les hautes autorités du pays. Le conférencier va même jusqu'à qualifier le projet de référendum sur l'amnistie générale «de haute trahison». Cette trahison même qui a commencé avec l'accord signé avec l'Armée islamiste du salut (AIS) en 1995. Pour lui, cette loi ne sert, en vérité, «qu'à amnistier certains hauts responsables de l'Etat. Ceux qui sont derrière les enlèvements perpétrés par les forces de sécurité.» En outre, Ali Merabet a déclaré avoir «proposé d'élaborer une plate-forme en collaboration avec la commission ad hoc, ayant pour base les témoignages des familles des victimes du terrorisme, mais Farouk Ksentini m'a demandé de lui remettre juste la liste des disparus pour l'inclure dans le rapport qu'il est en train de préparer et qui sera remis au président de la République». A propos des déclarations du président de la Commission nationale pour la défense et la protection des droits de l'Homme (Cnppdh), Farouk Ksentini, jeudi dernier au forum d'El Moudjahid, M.Amine Sidhoum, a tenu à dénoncer les actes que Ksentini qualifie d'isolés. «Ce ne sont pas des actes isolés. Il faut que les criminels soient traduits en justice. C'est à elle seule de trancher. Il faut définir les responsabilités de toutes les parties et les étudier cas par cas.» Me Sidhoum a, à cet effet, cité les exemples de l'Afrique du Sud, du Venezuela ou encore le Chili qui ont eu recours à la justice pour trancher la question des criminels qui ont mis leur pays pendant des années à feu et à sang.


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