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Les députés chargent le gouvernement
PROJET DE LOI SUR LE RÈGLEMENT BUDGETAIRE 2013
Publié dans L'Expression le 26 - 05 - 2016

«Le taux de consommation des crédits ne dépasse pas les 25%»
De nombreux députés ont mis l'accent sur la défaillance de l'Etat dans la gestion, le contrôle et le suivi du projet et des dépenses publiques.
Ce dernier brille de nouveau par son incompétence à gérer l'argent public. De nombreux députés ont mis l'accent sur la défaillance de l'Etat dans la gestion et le contrôle et le suivi des projets et des dépenses publiques. «Des budgets estimés à des milliards de dollars sont alloués aux différents secteurs sans pour autant donner du concret sur le terrain», a déploré le député FLN, Nouredine Lakhal qui a relevé que le taux de consommation des crédits ne dépasse pas les 25%.
Dénonçant l'injustice sociale, cet élu du parti majoritaire a soutenu que c'est la mauvaise gestion et l'absence de contrôle et de suivi qui ont mené le pays à cette situation critique. «Il faut une politique nationale qui assure la justice sociale et garantit la transparence dans la gestion des fonds publics», a-t-il insisté en s'interrogeant sur la suite donnée aux scandales qui ont secoué les différents secteurs.
Le député Lakhdar Benkhelaf n'a pas a été tendre avec le gouvernement. Ce dernier a soutenu que le gouvernement a battu tous les records dans la mauvaise gestion et le gaspillage de l'argent du peuple. «Les données relevées par la Cour des comptes ne sont pas le fait de l'opposition ou de la main étrangère, mais plutôt du gouvernement; ces chiffres démontrent clairement comment on joue avec l'argent du peuple en pleine embellie financière», a-t-il déclaré en renvoyant la balle au gouvernement qui impute la responsabilité à l'opposition et à la main étrangère.
Passant en revue les chiffres du rapport, M.Benkhelaf pense qu'il est inconcevable qu'un gouvernement ne puisse collecter les 10.000 milliards de dinars d'impôts et les 1000 milliards de dinars de droits de douanes. Malgré la diminution des ressources en raison de la chute des prix du pétrole, M.Benkhelaf juge que le gouvernement ne fait pas d'efforts pour remplir ses caisses en laissant des milliards de dinars hors circuit.
Son collègue, Hassan Laribi, a interpellé directement le gouvernement à revoir ses planifications et à réviser ses comptes. «Arrêtez de nous vendre des illusions, c'est le peuple qui paie à chaque fois les frais», a-t-il martelé. Le député du Parti des travailleurs, Ramdane Taâzibt, a tiré la sonnette d'alarme. «La situation économique du pays est grave et elle reste dépendante à 98% des hydrocarbures», a-t-il soutenu en précisant que le gouvernement reste incapable de récupérer l'argent du fisc qui se chiffre en milliards de dinars. «Nous ne comprenons pas comment un pays si riche peut recourir à l'emprunt obligataire», s'est demandé M. Taâzibt. Selon lui, «si le gouvernement continue avec cette direction, il prépare un printemps arabe dont les conséquences seront terribles». Le président du groupe parlementaire du FFS a soutenu, de son côté, que le discours du gouvernement sur l'austérité ne se traduit pas sur le terrain. «Au lieu de commencer par l'emprunt obligataire, il fallait dire aux Algériens la vérité sur les milliards investis et les crédits alloués à gauche et à droite pour soi-disant créer de l'emploi et de la richesse», a-t-il affirmé dans une intervention écrite. Les députés ont également dénoncé le retard accusé dans l'examen du projet de loi sur le règlement budgétaire qui devait intervenir avant la loi de finances 2016 pour leur permettre réellement de faire la comparaison et l'évaluation. Certains élus ont accusé directement l'administration de l'APN d'avoir bloqué l'examen de ce projet alors qu'il était déjà au niveau de l'assemblée depuis plus d'une année. Les députés estiment, par-là, qu'il n'y a pas une volonté de faire la lumière sur la gestion des caisses de l'Etat. Dans son exposé, le ministre des Finances a défendu l'Exécutif en évoquant les réalisations enregistrées dans les différents secteurs à travers les chiffres. Le ministre a justifié que la récolte de l'argent du fisc demande l'introduction des moyens et des mécanismes ultramodernes.


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