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«Chaque oeuvre est un soulagement»
L'ARTISTE PEINTRE REKIA SEFERDJELI
Publié dans L'Expression le 03 - 02 - 2005

L'artiste a fait presque le monde entier en exposant ses oeuvres dans différents pays.
Rékia Seferdjeli est une artiste peintre qui a commencé à peindre depuis son jeune âge. Sa formation, elle l'a suivie à l'Ecole supérieure des Beaux-Arts de Hanoi (Vietnam). Elle a commencé à exposer ses oeuvres au Vietnam en 1987 et depuis, elle a fait presque le monde entier. En1990, elle était au Congo Brazzaville, en 1994 en France et en Espagne, en 1997 au Pakistan et bien sûr en Algérie depuis 1992. Rekia Seferdjeli nous ouvre son coeur dans cet entretien.
Comment expliquez vous votre attachement à la peinture?
Rékia Seferdjeli : C'est quelque chose de très fort en moi. Je peux vraiment vous dire que c'est comme une accoutumance à quelque chose de très fort et pour moi donc, c'est la peinture. Je suis très engagée dans mes oeuvres. En 1988, j'ai commencé à peindre Chernobyl, la famine, Palestine les maladies et les handicapés. Je suis très sensible à tout ce qui est le malheur des gens. En 1992, j'ai commencé à peindre le terrorisme en Algérie. C'est une chose que je n'ai pas voulu faire mais c'est venu instantanément et avec cette espèce de colère, on arrive à peindre très fort. C'est pour ça que mes couleurs sont très vives, violentes et mes toiles ne se mettent pas dans des salons ou dans des appartements, elles sont tristes, violentes et font pitié.
Qu'est-ce qui a déclenché cette colère en vous?
Je crois que c'est ma sensibilité. A chaque fois que je croise un mendiant ou un malade, je me sens touchée dans ma chair et dans mon sang.
Est-ce que cette sensibilité est due à un événement qui vous a marqué dans votre vie?
Oui, c'est d'abord l'événement de jeunesse. Je n'ai pas vécu une enfance malheureuse, bien au contraire, mais j'ai perdu ma mère à l'âge de 6 ans et cela m'a beaucoup affectée bien que j'ai eu tout l'amour de ma marâtre, et puis le fait de vivre avec la femme de mon père, cela m'a peut-être fait du mal. Je ne sais pas.
Vous avez beaucoup exposé à l'étranger par rapport à l' Algérie. Avez-vous trouvé des différences?
J'exposais à l'étranger comme si je le faisais en Algérie. J'avais toujours le nom de l'Algérie en grand dans l'exposition et puis elle est toujours dans mon coeur. J'ai déjà exposé au Vietnam, au Congo Brazzaville, en France, en Espagne,en Syrie et en Afrique du Sud. J'ai remarqué qu'en Asie, les gens sont très attirés par l'art et vivent dans l'art et avec l'art. D'ailleurs je me rappelle une fois, j'étais tellement surprise alors que je venais d'inaugurer une exposition de jeunes filles qui sortaient de l'école des Beaux-Arts au Pakistan. Dans ce pays islamique, il y avait une fille qui a exposé des oeuvres nues, et bien les gens rentraient et regardaient ces nus comme des oeuvres d'art sans plus.
Et en Algérie y a-t-il un intérêt pour la peinture?
Il y a peu de gens qui s'intéressent à la peinture et à l'art en général. Et pour que les jeunes sachent apprécier, il faudrait les initier dès leur jeune âge.
Des projets pour l'avenir?
Je voudrais d'abord et avant tout demander de l'aide. J'ai besoin d'un local pour fonder une association afin d'aider les jeunes qui sont dans la rue en leur permettant de peindre. De l'autre côté, si chacun des peintres consacre un peu de son temps dans cette association pour parrainer quelques jeunes talents en leur donnant du matériel et les suivre de près, qui sait, peut-être ça donnera des futurs génies dans la peinture.


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