L'attaquant ivoirien de l'USMA et du RCR se trouve dans une situation critique Comment peut-on oser retenir encore contre son gré un joueur qui a perdu toute ambition de réussir sa carrière dans un championnat comme le nôtre, où tout est devenu une véritable «jungle» sans loi ni la moindre morale. Après les départs définitifs des joueurs Burkinabés Diawara et Malo, deux joueurs africains qui ont finalement été contraints de quitter la JS Kabylie, notamment au lendemain des dernières dispositions prises par la Fédération algérienne de football, le cas du footballeur Ivoirien Manucho crée aujourd'hui un véritable désordre, pour ne pas dire un très profond malaise au niveau de son club employeur actuel. Ce joueur, qui est toujours sous contrat avec l'USM Alger, et qui avait évolué la saison écoulée à titre de prêt au Rapid de Relizane, se retrouve actuellement dans l'impasse totale, au point où son cas est régulièrement évoqué par l'ensemble des médias. Un joueur africain qui se retrouve selon ses derniers dires, livré à lui-même, loin de sa famille, et surtout dans l'incapacité totale de quitter l'Algérie, tant son cas est des plus flous. Presque réduit à «la mendicité», au lendemain de son dernier passage au RC Relizane, depuis son retour à Alger, Manucho ne voit plus le bout du tunnel, et malgré les dernières promesses de Rebouh Haddad et celles émanant de la FAF, ce cas traduit à lui seul l'exemple type de véritable échec en Algérie. Des cas comme celui de Manucho sont devenus légion chez nous, et il est loin le temps où les footballeurs africains se bousculaient au portillon pour évoluer dans le championnat algérien. Contrairement à Gil N'Gomo, ou bien à d'autres joueurs du continent africain, et qui ont quitté récemment l'Algérie sans faire de vagues, le cas Manucho «dérange» aujourd'hui au plus haut point. Pour preuve, cet exemple donne de l'Algérie du foot une image complètement «déplorable», tant il est vrai que le championnat professionnel tel qu'il a été institué chez nous, s'est avéré au bout de cinq ans un véritable échec. Pour cause, il ne passe plus un jour sans que la commission des litiges ne donne raison à une très longue liste de joueurs sans cesse pris en otage par leurs clubs employeurs, et souvent sans la moindre ressource financière. Combien sont-ils exactement tous ces footballeurs qui ont été contraints de quitter leurs clubs respectifs avec pertes et fracas, et sans demander leur reste, en échange de cette fameuse lettre de libération que réclame haut et fort aujourd'hui l'attaquant Ivoirien Manucho? Comment peut-on oser retenir encore contre son gré un joueur qui a perdu toute ambition de réussir sa carrière dans un championnat comme le nôtre, où tout est devenu une véritable «jungle», sans loi, ni la moindre morale. Il est donc très souhaitable que les frères Haddad règlent une fois pour toutes à leur niveau, le cas de ce joueur qui s'est avéré un très mauvais casting pour l'USM Alger. Un très mauvais choix qui ne pourrait être encore réduit au prêt vers un autre club du championnat de l'élite, tant il est vrai que le cas de l'Ivoirien Manucho est devenu aujourd'hui un véritable «boulet», lourd à assumer à l'USMA. Si Rebouh Haddad ne veut plus du tout de ce joueur dans l'effectif usmiste, et cela semble d'ailleurs être bien le cas, pourquoi contraindre l'Ivoirien Manucho à saisir le TAS, quand bien même ce footballeur n'a pas cessé de solliciter son actuel club employeur? A partir du moment où la plus haute instance en charge du football national, a fait le choix de ne plus autoriser aucun joueur issu du continent noir de faire carrière en Algérie, l'avenir de Manucho dans le championnat algérien, n'a plus aucune raison d'être. Contrairement au Malgache Andria qui s'est converti à l'islam, avant d'opter pour la nationalité algérienne, son coéquipier ivoirien Manucho n'aspire plus désormais qu'à une seule chose: rejoindre au plus vite les siens avec l'espoir de relancer sa carrière dans un autre pays, autre que l'Algérie! Le cas de Manucho est aujourd'hui un authentique échec de plus en la matière. Un cas sur lequel il faudra sérieusement méditer, et qui doit surtout donner lieu à une très longue et profonde réflexion sur ce football algérien tel qu'il fonctionne actuellement. A quand la tenue de véritables assises sur ce championnat dit professionnel, afin d'éviter au ballon national de telles dérives sans fin? Aujourd'hui il y va de la crédibilité et du prestige de notre sport-roi, tant le cas de l'Ivoirien Manucho est devenu monnaie courante dans le foot algérien. Les frères Haddad ont d'autres ambitions pour l'USM Alger, que d'être au coeur d'un problème qui a de fortes chances de donner une très piètre image de leur personne, notamment par les temps qui courent.