L'ex-Usmiste se retrouve devant le fait accompli, soit d'accepter l'indemnité que vient de lui proposer Rebouh Haddad, soit de saisir la justice pour cause de licenciement. Alors que la plupart des joueurs non retenus par Rolland Courbis ont fini par quitter les Rouge et Noir, seul le cas du défenseur latéral gauche Mohamed Yakhlef, n'a point encore été définitivement résolu à ce jour. Le joueur, natif de Tlemcen, est même arrivé à mettre dans un réel embarras Rebouh Haddad, au point où le frère cadet de l'actuel propriétaire n°1 du club cher à Soustara, a fini par interdire carrément l'accès au stade, à l'ex-défenseur de l'ES Sétif. Pour rappel, Yakhlef qui fait partie des éléments qui sont liés par contrat avec l'USM Alger jusqu'en juin 2014, a tout simplement refusé d'imiter les Tedjar, Noureddine Deham, et autres le portier Daïf. Au final, sur la liste des huit joueurs toujours sous contrat, et que le Français Courbis n'a pas daigné retenir dès la fin de la dernière saison, seul Mohamed Yakhlef n'a jamais pu trouver un terrain d'entente avec l'actuelle direction du club algérois. Pis encore, le joueur Yakhlef se retrouve malgré lui, aujourd'hui, complètement «englué» dans une situation de véritable bras-de-fer face à Rebouh Haddad. Il est vrai que depuis que la LNF a décidé finalement de ne pas lui octroyer sa licence lui permettant d'évoluer avec les Rouge et Noir, pour le compte de la saison sportive 2013-2014, le joueur a perdu tout espoir de figurer dans l'effectif sur lequel tablera Rolland Courbis dès le 24 de ce mois. Yakhlef qui a réellement joué de malchance au cours de la précédente saison à cause d'une méchante blessure contractée au niveau de la cheville, a progressivement disparu de la liste des 18 joueurs que Courbis avait pris l'habitude de convoquer régulièrement. De plus, aujourd'hui trentenaire, Yakhlef qui est aussi père de famille, voit subitement sa carrière de joueur professionnel prendre une terrible tournure et surtout sans aucune lueur d'espoir avec le club de Soustara. Arrivé de l'Entente sétifienne en compagnie d'une pléiade de joueurs qui pouvait faire rêver n'importe quel ténor du championnat, le joueur Mohamed Yakhlef se retrouve désormais devant le fait accompli, soit d'accepter les conditions financières, d'ordre indemnitaire que vient de lui proposer encore dernièrement Rebouh Haddad, soit tout simplement de saisir officiellement la justice pour cause de licenciement. Il est certain que le cas de ce joueur soulève aujourd'hui, avec beaucoup d'acuité, un véritable et crucial problème, d'autant plus qu'un footballeur professionnel, toujours sous contrat avec un club, est en réalité dans tous ses droits pour défendre légalement son gagne-pain auprès de l'inspection générale du travail. La plupart des joueurs de l'USM Alger figurent parmi les footballeurs les mieux rémunérés du pays, dans un système dit professionnel toutefois sans aucun «état d'âme» en réalité. Il est vrai que les Frères Haddad ne veulent plus faire du «social», encore moins claquer des sommes faramineuses, comme ils l'avaient fait au début, en achetant l'USM Alger. Tout le monde sait que Ali Haddad est un homme d'affaires très ingénieux, notamment quand il s'agit d'argent. Mais dans le même temps, Rebouh Haddad et Mohamed Yakhlef doivent impérativement trouver la solution à même de convenir aux deux hommes entrés en conflit sans aller devant les tribunaux. Il est vrai que s'il existait un véritable syndicat national digne de ce nom, le cas du joueur Yakhlef n'aurait jamais pris la tournure qu'il vient de prendre au sein des Rouge et Noir.