Les rebelles houthis au Yémen, opposés aux forces gouvernementales, ont posé mercredi comme préalable à un accord de paix un chef d'Etat "consensuel" pour diriger la transition dans le pays. La demande des rebelles, qui contrôlent de larges territoires au Yémen dont la capitale Sanaa, intervient au lendemain de l'annonce par le médiateur de l'ONU d'une prochaine Feuille de route pour un règlement du conflit après deux mois de pourparlers de paix à Koweït. Le plan de paix propose des arrangements de sécurité conformément à la résolution 2216 du Conseil de sécurité de l'ONU et un gouvernement d'union nationale. Cette résolution prévoit le retrait des rebelles des zones qu'ils contrôlent depuis 2014, la restitution des armes et la remise des institutions de l'Etat au gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi, reconnu par la communauté internationale.