Une fois n'est pas coutume, Raouraoua a pris le soin de ne rien laisser «transpirer», encore moins «filtrer», le moindre signe, avant de conclure en toute discrétion avec le Serbe Rajevac. Depuis que le Français Christian Gourcuff avait finalement laissé son poste vacant de sélectionneur à la tête de l'EN, la plupart des médias algériens, n'avaient pas hésité de mentionner pendant plusieurs mois toute une longue liste de techniciens étrangers, tous susceptibles de prendre le relais du technicien breton. Mais pas une seule fois le nom du Serbe Milovan Rajevac n'a été évoqué, ni même considéré une seule fois, comme une potentielle piste. Une fois n'est pas coutume, contrairement à ses prédécesseurs Vahid Halilhodzic et Christian Gourcuff, dont les dernières fonctions en date à la tête des Verts, avaient été largement prédites par l'ensemble des médias de la presse sportive nationale, le choix du Serbe Rajevac, a réellement complètement pris de court tout le monde. Mieux encore, tout portait à croire que le futur successeur de Gourcuff ne serait pas connu avant la fin de l'Euro 2016 en cours en France, et au plus tard durant le mois d'août prochain. Mais pas une seule fois, on n'avait imaginé que le président Mohamed Raouraoua allait finalement trancher aussi vite de la sorte, notamment que l'actuel patron de la FAF, donnait l'impression d'être sur plusieurs pistes sérieuses à la fois, et considérées presque toutes crédibles par l'ensemble des médias souvent très à l'écoute, et au moindre fait du premier responsable du foot algérien. Toutes les spéculations, et autres pronostiques combien de fois évoqués partout chez nous, se sont avérés faux et sans lendemains, quand bien même plusieurs techniciens de renom sur l'échiquier international, avaient reconnu avoir été contactés par Mohamed Raouraoua, mais sans que ce dernier ne souffle le moindre mot sur un sujet autour duquel toute l'Algérie du foot s'interrogeait au plus haut point. Tous ceux qui avaient cru dur comme fer que le prochain sélectionneur des Verts, ne pouvait être qu'un technicien dont le pays prenait part à l'Euro 2016, notamment en se focalisant sur les listes belge et turque, faisaient complètement fausse route, d'autant plus que Mohamed Raouraoua faisait mine de prendre tout son temps, avant de jeter son dévolu sur le prochain patron technique des Verts. Point de scoop cette fois, mais tout simplement un simple communiqué de presse publié sur son site par la FAF, et qui faisait une annonce officielle qui a visiblement pris totalement à contre-pied tous les médias, et que personne n'avait prévu de sitôt. Une fois n'est pas coutume, Raouraoua a certainement pris le soin de ne rien laisser «transpirer», encore moins «filtrer», le moindre signe, avant de conclure en toute discrétion avec le Serbe Rajevac. Il faut dire qu'au lendemain de son coup d'éclat réussi avec le Ghana, lors du Mondial 2010, le désormais nouveau sélectionneur des Verts, avait pris du recul sur la scène footballistique international, avant d'être contacté par le patron de la FAF, Mondial 2018 oblige. Raouraoua avait bien caché son jeu cette fois, quand bien même on tentera de savoir comment et quand il avait réellement mis en exécution son dernier plan en date que personne n'avait vu venir. En matière de communication, un domaine dans lequel il a souvent excellé, l'actuel homme fort du foot algérien, a marqué un point fort important en la matière. Pour preuve, sans faire de bruit, il vient de recruter un technicien serbe dont les services se paient au prix fort par d'autres nations du continent noir, et d'ailleurs.