L'attaquant ivoirien a déjà signé son contrat en faveur des Sanafir En l'absence d'une réglementation digne de ce nom, le joueur ivoirien Manucho est bel et bien au coeur d'une situation «déplorable» et qui a malheureusement fait des émules devenus légion en la matière au sein de notre football national. Le cas de l'attaquant ivoirien de l'USM Alger, en l'occurrence Kuadio dit «Manucho», a subitement pris des proportions telles en cette période de l'année, au point où le cas de ce joueur a réellement pris l'allure d'une affaire digne des grands mélodrames «tragico-comiques». Un joueur africain toujours sous contrat jusqu'en 2017 avec l'USM Alger, et qui se voit contraint d'évoluer à titre de prêt au profit du MC Oran, contre son gré, et notamment à l'opposé de son voeu pieu de jouer au profit du CSC. Un attaquant ivoirien qui n'a jamais fait l'unanimité depuis son arrivée au sein des Rouge et Noir, et qui avait pourtant réussi à tirer son épingle du jeu avec le RC Relizane, où Manucho évoluait la saison écoulée à titre de prêt, avant de revenir à l'USM Alger. Et comme une fois de plus, la direction usmiste n'envisageait pas de compter sur ce joueur pour la prochaine saison, ce cas que nous avions déjà soulevé dans ces mêmes colonnes, a finalement pris une tournure vraiment dramatique. Un imbroglio dont les premiers symptômes étaient déjà apparus dès la fin du mois de mai dernier, notamment lorsque Rebouh Haddad avait clairement signifié à Manucho son désir de le prêter à un autre club. Il était donc très clair que le joueur ivoirien en question n'avait plus du tout son destin, et son avenir restait complètement tributaire du désir exclusif de son actuel club employeur. Toujours sous contrat, Manucho avait toutefois tenté à maintes reprises, de trouver une issue avec l'actuel numéro deux des Rouge et Noir, notamment depuis que le CS Constantine avait émis le voeu sincère de s'attacher les services du désormais ex-attaquant du Rapid de Relizane. D'ailleurs, le joueur ivoirien semblait être réellement sur le point de trouver avec les Sanafir de l'antique Cirta que préside de nouveau Boulhabib une solution, d'autant plus que le ténor constantinois avait obtenu l'accord de Manucho, mais c'était sans les tractations menées entre temps par Rebouh Haddad avec les Hamraoua du Mouloudia d'Oran, au sujet du défenseur axial Benyahia, et qui viennent finalement d'aboutir au profit de l'USM Alger. L'arrivée du nouvel arrière axial usmiste, en provenance du MCO, au même titre que celle du désormais ex-Béchari Ziri Hammar, ont ainsi permis aux gars de Soustara de clore définitivement le chapitre recrutement. Mais dans le même temps, le joueur Manucho a été carrément mis en demeure par Rebouh Haddad de rejoindre les rangs du MC Oran, d'autant plus que sa lettre de libération au profit des Hamraoua est désormais entre les mains de Sid Ahmed Belhadj, l'actuel président du club phare de l'Ouest. En d'autres termes plus clairs, soit l'Ivoirien Manucho accepte le fait accompli de rejoindre la capitale oranaise, soit il refuse et prendra dès lors le risque de passer une saison blanche. Quand bien même la direction usmiste a tous les droits légaux de décider du sort de son attaquant ivoirien sus-cité, il n'en demeure pas moins que le CS Constantine aura certainement son mot à dire dans cette affaire qui a réellement fait désordre au cours du mercato en cours. Manucho est actuellement dans une impasse telle que son cas risque fort de faire l'objet d'autres très prochains évènements, notamment si ce joueur campe sur sa position. Au moment où nous mettions sous presse, le dernier tête-à-tête entre Manucho et Rebouh Haddad a tourné court, notamment suite au refus catégorique de l'attaquant ivoirien de partir au Mouloudia d'Oran, via une transaction dont les tenants et aboutissants relèvent aujourd'hui d'un cas sans précédent. En l'absence d'une réglementation digne de ce nom, le joueur ivoirien Manucho est bel et bien aujourd'hui au coeur d'une situation «déplorable», et qui a malheureusement fait des émules devenus légion en la matière au sein de notre football national. Un cas de plus à méditer, et autour duquel sont venus s'ajouter plusieurs zones d'ombre, dans un contexte footballistique national de plus en plus opaque, sans foi ni aucune loi. Depuis que des joueurs sont régulièrement «trimbalés» à gauche et à droite, il est devenu évident que cette fameuse clause du «prêt» a fini par ouvrir la voie à des fins sans limites. Des pratiques d'échanges au nom d'un marché de dupes combien de fois dénoncées par nos soins.