Revenant sur l'épineux problème du professionnalisme, d'emblée, le président remet en cause ce projet Telle est l'ambition affichée par le nouveau président de la Fédération algérienne de football, lors du forum organisé par El Moudjahid. Une ambition que l'Algérie ne saurait réaliser à elle seule. Pour cela une collaboration avec les pays voisins est plus que nécessaire. A cet effet, M.Raouraoua se propose de prendre attache avec ses homologues tunisien et marocain afin d'élaborer une stratégie dans le but de déposer une candidature commune pour les trois pays. Un tel choix est devenu obligatoire du fait que l'Algérie ne dispose pas d'infrastructures suffisantes. Pour y remédier, Raouraoua a dévoilé que la FAF est en train de ficeler un dossier pour l'organisation de la CAN 2006. Au cas où la réponse de la CAF serait favorable, cela inciterait les pouvoirs publics à s'investir plus dans les grands chantiers. Ensuite le nouveau locataire de Dely Ibrahim a tenu à clarifier certains points concernant la relation MJS-FAF. Sur ce point il dira que la FAF a un programme dont les objectifs restent la CAN 2004 et la Coupe du monde 2006. De ce fait, les résultats de l'EN lors de la CAN de Mali, n'influeront nullement sur la stabilité de la FAF. A ce sujet Raouraoua devait souligner que si les relations FAF-MJS sont fondées sur des objectifs précis et communs, ces résultats n'auront aucune influence. Revenant sur l'épineux problème du professionnalisme, d'emblée, le président remet en cause ce projet en déclarant: «Le professionnalisme n'existe pas. Le cahier des charges n'a aucun caractère officiel». Continuant sur sa lancée et faisant référence au groupement du football professionnel, il dira qu'il est antistatutaire. «Il a été créé sur un ordre verbal, il n'y a aucun document officiel prouvant son existence». M.Raouraoua fera aussi remarquer l'absence d'une structure de formation et d'un véritable DTN susceptible de jouer un rôle de précurseur. Enfin, le président de la FAF fera remarquer que le sport national renferme des potentialités inépuisables pour peu que l'encadrement soit à la hauteur. Le dernier exploit de la JSKabylie reste la meilleure preuve.