Avec 60.000 divorces sur 396.000 mariages, le phénomène de la désunion reste une donne sociale incontournable. Le mariage accuse le pas en Algérie, selon l'Office national des statistiques (ONS) qui révèle un net recul des unions, lequel est de l'ordre de 4.5%; ce phénomène se conjugue à une hausse des décès et une tendance au vieillissement de la population, ajoute le même organisme qui se réfère à l'année 2015. En effet, il est révélé que cette dernière aura connu un sensible recul des alliances. L'on ajoute que les services de l'état civil ont enregistré 396.000 cas de mariage, avec en parallèle, une baisse du nombre de divorces comparativement aux années précédentes, ce qui se traduit par 60.000 cas de désunions. Ainsi, la moyenne brute des engagements maritaux s'est soldée par un net repli en 2015 VS 2014. Ce déclin va de 9,88 0% pour mille à 9,24 0% pour ladite période. Dans le sillage de ces statistiques, le rapport de l'ONS indique que les cas de divorces relevés par les services du ministère de la Justice s'évaluent à 60.000 cas, ce qui équivaut à une proportion de 1;5% comparativement à 2014. d'où une moyenne brute de divorcez de 1,50 0% pour mille. Cette moyenne est le quotient de la division du nombre de divorces durant l'année par le nombre d'habitants de la même année. Le nombre de divorces en 2014 était alors de 1,56 pour 0%. Comme indiqué dans notre précédente édition, l'ONS revient sur le vieillissement de la population algérienne, avec comme bénéfice net lié au progrès social, notamment celui de la médecine, d'une plus longue espérance de vie à la naissance. Toutefois l'ONS signale un taux de mortalité en hausse pour l'année 2015 évalué à 183.000 cas, c'est-à-dire une progression relative de 5,2% comparativement à 2014. Selon la même source, la population du pays a été évaluée à 40 millions d'habitants à l'orée de 2016, soit une hausse de 2,15%, ce qui équivaut à un million de nouveau-nés, avec des prévisions qui tablent sur une élévation du nombre d'habitants à 41,2 millions à l'orée de 2017. Cette importante progression est imputée au baby boom, puisque le seuil du million a été dépassé pour la deuxième fois consécutive pour atteindre 1,040 million de nouveau-nés en 2014.