L'enfant prodige d'Oran aura-t-il une seconde chance? Depuis quelques jours, les fiefs usmistes ne cessent d'évoquer avec insistance une éventuelle revue à la baisse de la sanction de quatre ans de suspension, qui avait frappé Youcef Belaïli, en octobre 2015. Ce qui était au début de ce mois de juillet considéré comme un simple canular, via notamment les réseaux sociaux, semble s'avérer aujourd'hui une rumeur fondée. Considéré comme l'un des meilleurs footballeurs de sa génération, le joueur natif d'Oran serait donc défendu par un avocat ivoirien très au fait de ce type de cas, et qui activerait actuellement au niveau des instances footballistiques internationales. Frappé d'une très lourde sanction pour cause de consommation de cocaïne, et non d'anabolisants, l'ex-joueur du MC Oran, de l'ES Tunis, et dernièrement de l'USM Alger, a effectivement reçu récemment une convocation de la part du Tribunal arbitral sportif, sis en Suisse où l'attaquant sus-cité devra se présenter à Lausanne le 4 septembre prochain, afin de défendre son cas avec le soutien du juriste ivoirien. Il n'en demeure pas moins que Youcef Belaïli devra attendre le mois d'octobre prochain, pour savoir si sa peine de quatre ans de suspension sera finalement réduite de moitié. Pour les très nombreux fans des Rouge et Noir, il n'y a jamais de fumée sans feu et la plupart des supporters usmistes interpellés par nos soins, sont désormais convaincus que l'actuel numéro deux des frères Haddad et du club de Soustara, a reçu dernièrement de sérieuses garanties de la part de la FIFA. Il est clair que Rebouh Haddad n'a pas du tout pris le soin de démentir officiellement l'information qui s'est propagée partout. Il est donc fort probable que le cas de Youcef Belaïli retienne désormais en haleine les milliers de supporters usmistes dont la plupart attendent un prochain retour à la compétition de l'enfant terrible du football algérien. Il est utile de rappeler que depuis l'annonce officielle de sa sanction, Youcef Belaïli, n'a plus fait la moindre déclaration, d'autant plus qu'il avait très rapidement reconnu les faits. Considéré comme un cas définitivement perdu pour le football algérien, il aurait ouvert dans sa ville natale un petit commerce d'alimentation générale, en devenant propriétaire d'un petit supermarché. Belaïli qui était promu à une belle carrière footballistique, est l'exemple type des joueurs qui manquent malheureusement aujourd'hui au sein de notre sport roi, de véritables repères, et qui mènent un train de vie totalement aux antipodes du véritable professionnalisme. Il est clair que cet attaquant pétri de qualités indéniables ne reviendra pas à la compétition avant 2017, dans le cas où il bénéficiera d'une remise de peine. Mais le fait que les actuels propriétaires et actionnaires de l'USM Alger, aient fait le choix de jouer leur va-tout pour récupérer Youcef Belaïli, il va de soi que ce joueur dont le cas a sérieusement ébranlé la sphère footballistique nationale, devra être médité, et surtout donner matière à réellement réfléchir pour d'autres footballeurs. Après le choc et la profonde déception vécu l'année dernière par bon nombre de supporters usmistes, le dernier attaquant numéro un en date des Rouge et Noir de Soustara n'est pas loin de bénéficier d'une remise de peine qui ne manquera pas d'être très bien accueillie par l'ensemble du monde footballistique national. Il faut dire et surtout reconnaître que Youcef Belaïli a toujours été exemplaire sur le terrain. Quand bien même ce joueur avait été auteur de plusieurs écarts d'ordre disciplinaire au sein de l'USM Alger, et rapportés souvent par les médias, il n'en demeure pas moins que ce footballeur hors pair, mérite un autre sort que celui qu'il s'est malheureusement causé lui-même. Certainement trop insouciant et bénéficiant de trop de «largesses» de la part de l'entourage usmiste, Youcef Belaïli est désormais lié à une prochaine décision finale qui émanera d'un Tribunal arbitral sportif réputé pour sa crédibilité et son poids. Le dossier de Youcef Belaïli que compte défendre l'avocat ivoirien peut s'avérer payant, à la seule condition sine qua non que l'ex-attaquant international de l'USM Alger soit très convaincant devant le tribunal sis à Lausanne. Il est clair que dans cette affaire sans précédent dans le foot algérien, le président Raouraoua aura certainement aussi son mot à dire.