La commune balnéaire d'Aïn El Turck n'est pas la carte postale lumineuse que tentent de vanter les prospectus touristiques. Elle a aussi ses bidonvilles, son habitat précaire, ses ordures qui jonchent le sol et ses rues mal éclairées. Elle compte aujourd'hui près de 500 familles habitant des bidonvilles et autres habitats précaires. Il y a quelques jours, l'APC avait pris la louable initiative de reloger 176 familles dans des centres de transit en attendant de trouver une solution définitive à leur problème. Ces dernières, 19 familles à la salle omnisports, 25 dans le terrain de camping familial Clairefontaine, 5 à la fourrière communale, 21 à l'ex-Economat, 19 à TSF, 49 au centre de vacances de Cap Falcon et 38 au centre de la Madrague, vont bénéficier dans un proche avenir, d'un relogement dans le cadre d'un quota de logements réalisés par la commune dans le programme de résorption de l'habitat précaire. Ces familles, issues pour la plupart des bidonvilles (Clothon et Vasas), ont été recensées par une commission de la daïra qui a travaillé durant de longs mois pour ne pas pénaliser des familles nécessiteuses. Sur un autre registre, la commune va bénéficier d'un programme de réalisation de 309 logements CNL (R+1) pour la résorption de l'habitat précaire. Ce dernier pour lequel une enveloppe budgétaire de l'ordre de 30 milliards de centimes a été votée dans le budget primitif 2005, sera réalisé sur une parcelle de terrain classée comme urbanisable au nord de la commune d'Aïn El Turck, au lieudit Haï Bensmir. Pour le moment, une commission dépêchée par la daïra est en train de faire un véritable travail de sensibilisation des familles pour les pousser à adhérer à ce plan retenu pour résorber l'habitat précaire de la commune.