Il a osé comparer nos héros à des assassins. Une lâcheté intellectuelle attestée. Une marque de fabrique propre aux nostalgiques de l'Algérie française et aux milieux d'extrême droite. L'ex-fonctionnaire du ministère de l'Industrie mord la main qui lui a donné à manger. Pas seulement. Les choses sont plus graves. En effet, car si l'affaire ne revêtait qu'un caractère purement alimentaire elle n'aurait constitué qu'une banale sortie médiatique. Bref. Il est de notoriété publique que Boualem Sansal est parti depuis un moment déjà en campagne contre le pays qui l'a vu naître. Sauf que cette fois-ci il vient de dépasser une ligne rouge. Au lieu que sa plume serve à faire rêver ses lecteurs, elle s'est mise au service d'intérêts qui n'attendent que la moindre occasion pour tirer à boulets rouges sur une Algérie qui fait courageusement face à une adversité inégalée depuis qu'elle a accédé à son indépendance. C'est à des femmes et des hommes jeunes, tout droit sortis de l'adolescence pour bon nombre d'entre eux qui ont fait don de leur personne pour que l'Algérie soit libre après plus de 130 années de colonialisme sauvage et féroce qu'il a décidé de s'en prendre. Pour outrager leur mémoire. Pour offenser le peuple algérien en les mettant sur le même pied d'égalité que le terroriste qui a perpétré l'attentat de la ville de Nice. Dans une tribune publiée le 18 juillet dans le journal français Le Monde, l'auteur du Serment des barbares a fait un parallèle entre la bataille d'Alger et l'attaque terroriste qui a ciblé la promenade des Anglais. Comparer nos héros à des assassins c'est faire preuve d'une lâcheté intellectuelle attestée. Une marque de fabrique propre aux nostalgiques de l'Algérie française et aux milieux d'extrême droite. Cet écrivain nominé au Goncourt, sorti des entrailles de cette Algérie martyrisée, a osé un parallèle entre les actes terroristes en France et la lutte armée menée par les combattants algériens pour l'indépendance en toute connaissance de cause. Et c'est donc en toute connaissance de cause qu'il a décidé de falsifier et de tronquer l'Histoire. Comparer la révolution algérienne qui avait pour but de rendre la dignité et la liberté à son peuple au combat mené par Daesh est indigne du statut que veut se tailler Boualem Sansal qui a quitté l'Algérie au moment où les hordes terroristes égorgeaient femmes et enfants. D'autres plus brillants, n'ont jamais tourné casaque que lui et ont décidé de lui faire barrage avec pour seule arme leur plume. Comme ils n'ont pas opté pour une patrie de rechange. Djaout; Medjoubi, Alloula...sont tombés debout. L'histoire retiendra.