Le secrétaire d'Etat adjoint américain a été reçu par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avec lequel il a procédé à «l'examen et l'évaluation des relations bilatérales dans leurs différentes composantes». Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a qualifié hier à Alger, «d'un temps fort» dans le dialogue stratégique entre Alger et Washington, la séance de travail qu'il a eue avec le secrétaire d'Etat adjoint américain, Antony Blinken. «Je me réjouis de cette séance de travail qui aura été un temps fort dans le dialogue stratégique entre les deux pays qui s'approfondit, s'élargit et dégage de plus en plus de convergences significatives», a déclaré M.Lamamra à la presse à l'issue de son entretien avec M.Blinken, en visite de travail de trois jours à Alger. Affirmant que cette séance de travail a été «très utile, productive et encourageante», le chef de la diplomatie algérienne a relevé qu'»aujourd'hui, sous l'impulsion du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et du président Barack Obama, nous construisons un partenariat stratégique qui couvre toutes les dimensions dans le domaine bilatéral avec des avancées en matière de coopération et de partenariat économique et aussi culturel». Dans le domaine culturel, M.Lamamra a fait savoir qu'une école américaine sera bientôt fonctionnelle à Alger, ce qui prouve, a-t-il dit «à quel point les relations humaines sont extrêmement importantes dans cette relation de qualité». M.Lamamra a en outre évoqué la 7e session du dialogue au niveau des ministères de la Défense nationale des deux pays qui vient de se terminer à Washington. «Nous avons travaillé depuis longtemps la main dans la main dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et pour le renforcement de la coopération internationale» contre ce phénomène, a ajouté le ministre, soulignant que «notre coopération, nos échanges, nos dialogues s'étendent à tous les points chauds et les crises internationales». A ce propos, il a indiqué que l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique ont «beaucoup de convergences quant à la nécessité de solutions politiques et pacifiques, conformes aux principes et buts de la Charte des Nations unies». «Nous essayons aussi, à l'occasion de visites de cette nature, de nous projeter vers l'avenir et de voir en quoi nous pouvons contribuer ensemble, chacun en ce qui le concerne, à apporter des solutions à la crise libyenne mais aussi à d'autres situations conflictuelles dans notre région et à travers le monde», a encore souligné M.Lamamra. Dans le même sillage, le chef de la diplomatie algérienne a relevé qu'au cours de cet entretien, «une référence opportune a été faite à notre histoire partagée de Mouvements de libération nationale». «Ce n'est pas pour rien que les Etats-Unis célèbrent leur fête d'indépendance le 4 juillet et l'Algérie le 5 du même mois», a fait observer M.Lamamra, rappelant que cette année l'Algérie a reçu un message de félicitations «tout à fait agréable» de l'ambassadeur des Etats-Unis à Tokyo, Caroline Kennedy. «Elle a évoqué, pour l'occasion, l'engagement de son père, le défunt président américain, John-Fitzgerald Kennedy, au côté de la lutte pour l'indépendance de l'Algérie, symbolisant ainsi l'engagement et l'attachement de toute la nation américaine aux mêmes valeurs et aux mêmes objectifs», a-t-il conclu.