L'Algérie dispose d'une disponibilité d'eau grâce au programme du président de la République doté de 50 milliards de dollars, a souligné M. Ouali. Le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelkader Ouali a annoncé, jeudi dernier, à Oran, la création prochaine, au niveau des wilayas et des daïras du pays, de commissions de contrôle des infrastructures d'eau, dans le but de préserver cette ressource vitale. Dans une déclaration à l'APS en marge d'une visite de la station de dessalement de l'eau de mer d'El Macta à l'est d'Oran, où il a donné le coup d'envoi de la mise en service de cette infrastructure, le ministre a indiqué que ces commissions, qui seront composées de représentants du secteur des ressources en eau, seront chargées du contrôle des ouvrages hydriques (barrages, réservoirs,...) et tout ce qui a une relation avec l'eau pour une meilleure exploitation de cette ressource. L'Algérie dispose d'une disponibilité d'eau grâce au programme du président de la République doté de 50 milliards de dollars, a souligné Abdelkader Ouali en rappelant que 31 barrages ont été réalisés dans le cadre de ce programme, neuf sont en cours pour être livrés en 2017 et 10 autres sont programmés, en plus de la concrétisation de 123.000 kilomètres de réseaux d'eau et plus de 130.000 réservoirs. Ces acquis nécessitent un accompagnement et une rationalisation de l'exploitation de l'eau, a-t-il ajouté. Le ministre a également fait part de mesures pour préserver l'eau, annonçant le lancement à partir de la wilaya de Mascara d'un nouveau mécanisme de contrôle du réseau d'eau dans toutes les grandes villes et autres du pays, en plus de la dotation de l'entreprise L'Algérienne des eaux (ADE) de véhicules et motocyles pour le contrôle. «Nous allons mettre un terme aux branchements illicites aux réseaux d'eau», a-t-il souligné en substance. Au sujet de la tarification, Abdelkader Ouali a déclaré «une augmentation n'est pas à l'ordre du jour», tout en dévoilant qu'elle fait l'objet de réflexion. Dans le même sens, le ministre a fait remarquer qu'il y a une différence dans la tarification entre l'eau consommée par les ménages et celle exploitée par les grandes installations et l'industrie. Le ministre avait annoncé auparavant l'entrée en service de la station de dessalement de l'eau de mer d'El Macta (Oran) et suivi un rapport sur cette infrastructure d'une capacité de production de 500.000 m3 d'eau potable par jour pour alimenter un nombre de wilayas voisines.