Les personnes infectées par un vers parasite répandu, à l'origine d'éléphantiasis, auraient deux fois plus de risque de contracter le virus du sida (VIH), selon une étude publiée mercredi. Le parasite, Wuchereria bancrofti, est responsable de 90% des cas de filariose lymphatique, une maladie tropicale négligée, selon l'OMS et, communément appelée éléphantiasis. La maladie, transmise par les moustiques, sévit notamment dans plusieurs régions d'Afrique où les taux d'infection à VIH sont élevés. Elle est également présente en Asie, dans le Pacifique occidental, et certaines parties d'Amérique du Sud et des Caraïbes, selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). L'éléphantiasis est un gonflement anormal des membres ou d'autres parties du corps.