Un accident de la circulation survenu hier vendredi à Oued Aïssi a fait deux morts et un blessé. Un véhicule de marque Kangoo qui circulait sur la RN12 au niveau du lieudit Rehahlia a dérapé avant de se retrouver dans l'oued Sébaou avec ses trois occupants. Deux ont succombé sur place, un homme de 42 ans et un autre de 35 ans alors que la troisième personne a eu la chance de s'en sortir avec des blessures plus ou moins graves. Ce drame qui allonge la liste des vies humaines fauchées sur les routes de la wilaya cet été, confirme la tendance à la hausse des chiffres macabres. Les routes de la wilaya sont meurtrières et ne sont pas prêtes à démentir les statistiques. Depuis le début de l'année en cours, chaque semaine amène son lot de drames avec des morts et handicapés à vie. Les campagnes de sensibilisation et la main de fer de l'Etat face aux chauffards, bien qu'ayant donné de bons résultats ne semblent pas pour autant amener la courbe à la baisse. Les routes tuent encore plus que jamais. Dans chacune de leurs apparitions, les services de la communication de la police et de la gendarmerie annoncent des accidents mortels à l'instar de celui survenu hier vendredi tôt dans la matinée à Oued Aïssi. Les familles continuent d'être endeuillées. Pour allonger la liste, les accidents de moto sont venus s'ajouter en faisant des victimes. Ainsi, à Oued Ksari, dans la daïra de Draâ Ben Khedda, deux jeunes personnes ont trouvé la mort le 12 juillet dernier. Leur moto a percuté un véhicule poids lourd. Le même jour, dans la nuit, un autre jeune conducteur de moto a été percuté par une voiture sur la RN12 à Oued Aïssi. En début de ce mois d'août, plusieurs accidents ont fait plusieurs morts dont un à Bounouh dans la daïra de Boghni qui a fait deux morts et un blessé. Dans la même journée, une autre personne a trouvé la mort dans un autre accident à Aït Reggane. En fait, les campagnes de sensibilisation contre les accidents de circulation menées par les services de la police et de la gendarmerie ont réussi à faire prendre conscience aux populations, mais elles ne semblent pas donner le même résultat quand il s'agit du comportement sur la route. Souvent, les drames qui fauchent les bons conducteurs sont causés par des imprudents ou des chauffards. La lutte sans merci contre ces comportements assassins se poursuit par les éléments de la police et de la gendarmerie à travers les routes. Des connaisseurs évoquent d'autres causes encore plus pernicieuses qui participent à la provocation de drames plus meurtriers. La qualité de la pièce de rechange et la qualité de la mécanique de réparation laissent à désirer de l'avis de beaucoup de spécialistes. Souvent, des véhicules présentent des failles qui sont un danger permanent pour les usagers du véhicule. Or, les mécaniciens ne sont que des bricoleurs sans grandes connaissances ni moyens techniques. Enfin, rappelons que certains tronçons des routes sont de véritables traquenards pour conducteurs. Longtemps, l'axe Tizi Ouzou vers Azazga a constitué un danger pour les usagers. Chaque jour, on signale des accidents qui se produisent souvent à cause de l'imprudence, mais surtout à cause de la qualité de la route. Des voix s'élèvent de plus en plus nombreuses pour proposer l'amélioration de l'asphalte pour une meilleure qualité des véhicules qui circulent sur la route. Car, avancent-elles, le contrôle technique n'est pas quotidien d'où l'incapacité de cette mesure à influer sur le cours des choses. Une panne mal réparée ou une pièce mal montée est un danger pour le conducteur et autres usagers de la route.